Les travailleurs mettent un terme à leur action

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Les travailleurs de quatre cités universitaires, Hasnaoua l, II, III et l’habitat, de l’université Mouloud Mammeri ont décidé, après 44 jours de grève, de mettre un terme à leur action.Cette décision a été prise à l’issue de la réunion qui a eu lieu la semaine dernière entre la coordination intersyndicale des travailleurs avec le directeur de l’Office national des œuvres universitaires (ONOU), sanctionnée par une série de mesures qui seront prises incessamment.Parmi les points importants entérinés lors de cette rencontre, a confié une source syndicale, figurent le règlement des arriérés de salaire des mois de janvier et février, l’annulation des poursuites judiciaires des travailleurs grévistes, et la recherche d’une solution pour les postes budgétaires de l’année 2006, dont l’université de Tizi Ouzou a bénéficié.Pour rappel, la genèse du bras de fer enclenché entre la Coordination intersyndicale des travailleurs et la directrice remonte à plus de trois mois. Il a trait notamment au plan de gestion des ressources humaines (PGRH). Les syndicats ont accusé alors la responsable d’avoir confectionné et approuvé ledit plan unilatéralement sans associer le partenaire social. Les syndicalistes ont affiché leur désaccord sur la distribution des postes au niveau des différentes cités, notamment en ce qui concerne le renforcement du personnel administratif, alors qu’ «un déficit alarmant est ressenti dans les services les plus demandés à l’université telles que la restauration, l’entretien et le gardiennage», a affirmé notre source. Ce plan a été, rappelons-le, rejeté et reporté pour l’année prochaine. Par ailleurs, dans l’optique de trouver un terrain d’entente entre la Direction régionale et la coordination syndicale, le directeur de l’Office national des œuvres universitaires effectuera durant cette semaine une visite de travail et d’inspection.Selon notre source une réunion élargie aux représentants de travailleurs sera tenue au terme de cette visite pour tenter de désamorcer définitivement la crise.Il est important que chacune des deux parties doive manifester plus de retenue et de sagesse, d’autant plus que les plus touchés par cette situation sont les étudiants.

M.Ait Frawsen

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