En dépit des actions engagées par les habitants du village Bouhamou pour réclamer leur part d’eau, la situation n’a pas évolué d’un iota. A noter qu’après la fermeture du centre d’enfouissement technique de Draâ Sachem durant deux jours au mois de juillet, les autorités se sont déplacées sur les lieux et ont fait le constat. Mais, pour le moment, rien n’est encore engagé. «L’alimentation en eau potable dans ce village, notamment à Bouzidia, est aléatoire. Pour que la situation s’améliore, il faudrait que l’hydraulique inscrive une opération qui consiste en une conduite d’environ cinq cents mètres linéaires», estime M. Merzouk Haddadi, en sa qualité de maire. Dans le même sillage, il fait savoir que le problème est plus épineux à Aïn-Zaouia village, surtout du côté des Si Lounis. «Le débit est très insuffisant. Vraiment, c’est un autre foyer de tension. Nous devons trouver une solution à ce problème épineux», constate-t-il. Et de renchérir: «En tout cas, je vais inviter les services de l’hydraulique et de l’ADE de Draâ El-Mizan à se déplacer sur les lieux au plus tard ce lundi (ndlr, demain). Ensemble, nous allons essayer de trouver une solution afin de soulager cette population». A la question de savoir si les autres villages souffrent également de ce problème, il répond que la situation s’est beaucoup améliorée ces derniers temps à travers les autres patelins : «Je peux vous dire que l’alimentation en eau potable dans pratiquement toute la commune a connu une nette amélioration. Ce n’est pas encore du 24h/24, mais on peut s’estimer heureux que la majorité de nos concitoyens ne signalent plus un manque. Ceci est dû aux efforts de l’hydraulique et l’ADE qui ont mis en service les ouvrages hydrauliques nécessaires, afin de stocker l’eau qui nous arrive du barrage de Koudiat Acerdoune et de Boghni », explique-t-il.
Amar Ouramdane
