Prévention et actions contre la grippe aviaire

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En vue de prévenir toute épizootie de grippe aviaire, un comité de daïra chargé du plan de veille, suivi et lutte a été installé, regroupant autour du chef de daïra toutes les autorités concernées par le problème : services de sécurité, services vétérinaires et les assemblées populaires communales…Une batterie d’actions a été élaborée conformément aux mesures préconisées par les services vétérinaires, qui sont sur la brèche depuis que l’alerte a été donnée au niveau national. Des arrêtés instaurant le confinement des volailles et l’interdiction de toute vente d’animaux vivants sur les marchés ou la voie publique ont été émis par les APC.Le dispositif d’alerte et d’action fonctionne concrètement de la manière suivante : une permanence est tenue tous les jours au niveau des subdivisions agricoles, de 8h à 19h. Les cas signalés sont pris en charge immédiatement, toutes affaires cessantes. Le vétérinaire se déplace, vérifie l’information, établit son diagnostic et juge de la nécessité de faire examiner la volaille suspecte au laboratoire. L’APC concernée est ainsi alertée et participe aux mesures sanitaires. Ces derniers jours, plusieurs cas de mortalité ont été inspectés mais il n’y a pas eu, jusqu’à maintenant, de cas de grippe aviaire confirmé.Il est vrai que les éleveurs sont conscients de la nécessité de respecter les mesures sanitaires et leurs volailles sont tenues à l’écart des oiseaux sauvages. Il reste quand même un oiseau très proche de l’homme, pour lequel ces mesures sont quasi-inapplicables et qui pose ainsi le problème de l’efficacité : le pigeon domestique ou urbain. C’est lui qui est le plus susceptible d’approcher et de se mêler aux oiseaux sauvages. Il est vrai que la zone de montagne, en dehors des étourneaux et des grives de plus en plus rares d’ailleurs, n’est pas un espace de transit des grands oiseaux migrateurs mais la population n’est qu’à demi rassurée.

A. Mustapha

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