La direction du port de Béjaïa a refusé, dimanche dernier, de décharger des équipements industriels (16 conteneurs) importés par le groupe Cevital, du fait, argue-t-on, de la «saturation de l’espace portuaire.» Avant-hier, trois parlementaires du FFS ont rencontré le wali de Béjaïa pour, entre autres, faire le point sur les projets bloqués et les perspectives de développement dans la wilaya. Lors de cette rencontre, apprend-on de l’un d’eux, «le bras de fer entre Cevital et l’EPB n’a pas été évoqué», en rappelant la position du parti à ce propos. En effet, précise-t-il, les responsables locaux du parti avaient rencontré, début juillet, le directeur de l’entreprise portuaire de Béjaïa et le patron du groupe Cevital, Issad Rebrab, pour avoir des éléments d’informations sur «la polémique au sujet du projet de réalisation d’une usine de trituration de graines oléagineuses.» Après avoir rencontré les deux parties, le FFS a pu dresser le constat des deux problèmes. Le premier est celui de l’implantation de l’usine au niveau du port de Béjaïa, sur lequel le directeur du port a avancé plusieurs arguments, dont celui de la saturation de l’espace portuaire. Cette question, soluble au regard des discussions avec M. Issad Rebrab, ne doit pas justifier l’autre problème, celui du refus de traiter et de décharger les navires transportant les équipements destinés à l’usine de trituration. De ce fait, le patron de Cevital a déclaré ne pas faire de l’implantation de l’usine au niveau du port une exigence dans le cas où la surface réservée à l’intérieur du complexe ne répond pas aux exigences et normes. Mieux que ça, le groupe Cevital compte implanter l’unité de trituration dans un terrain privé acquis à l’extérieur du complexe. Pour le FFS, «cette option met fin à la polémique et elle ne justifie pas un refus de traiter et de décharger les équipements.»
F. A. B.
