Beni Yenni : Début des attributions des locaux pour jeunes promoteurs

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Les jeunes chômeurs des communes relevant de la daïra de Beni Yenni, inscrits en qualité de porteurs de projets, dans le cadre des différents dispositifs mis en place par l’état pour l’insertion professionnelle des jeunes, viennent d’avoir l’agréable surprise de pouvoir bénéficier de locaux, à usage commercial ou professionnel, dans le cadre du programme du Président de la République intitulé «100 locaux par commune». En effet, dans les communes de Yatafène et Iboudrarène, qui ont bénéficié respectivement, d’un programme de réalisation de 24 et 52 locaux, la commission de daïra s’est réunie à Beni Yenni pour une première «répartition» de ces locaux au niveau des deux communes. Cette commission, présidée par le chef de daïra, a eu à se prononcer sur «l’éligibilité» des demandeurs. Et si dans la commune d’Iboudrarène, toutes les demandes «éligibles» ont reçu l’aval de la commission, du fait que le nombre des demandeurs (18) soit inférieur au nombre de locaux disponibles (52), dans la commune voisine de Yatafène, le nombre de postulants à ces locaux est nettement supérieur au nombre de locaux achevés et réceptionnés par les services de la SLEP de Beni Yenni. Soit 26 demandeurs pour seulement 16 locaux prêts. Dans cette commune, ces locaux ont été octroyés «provisoirement» à 19 promoteurs sur les 26 demandeurs ayant des critères «objectifs» pour en bénéficier, à l’exception de 6 cas qui ont fait l’objet de rejet. Dans la commune d’Iboudrarène aussi, et malgré la disponibilité des locaux, qui sont aussi en voie d’achèvement, l’on a enregistré le rejet de trois cas qui, comme dans la commune voisine de Yatafène, concernent des projets nécessitant des superficies importantes ou des caractéristiques particulières pour l’exercice de leurs activités, à l’image de la menuiserie du bois ou de l’élevage d’animaux domestiques. Pour ces activités, des locaux d’une superficie allant de 20 à 50 m2, érigés sur trois ou quatre étages, comme c’est le cas de ce programme présidentiel, ne sont pas conformes. Pour ces cas de figure, les élus ont proposé la solution de «prise en charge, par les pouvoir publics, des charges locatives de ces jeunes promoteurs, particulièrement ceux qui sont déjà en début d’activité». Par ailleurs, il a été souligné notamment par les représentants des organismes de soutien à l’emploi et à l’insertion des jeunes, que malgré l’importance de la réalisation de ces locaux, il aurait été préférable de lancer ces programmes en fonction des besoins de chaque commune et, surtout, de la nature des projets. L’idée de la création de zones d’activités communales, ou même intercommunales du fait de l’absence d’assiettes foncières dans les régions montagneuses, serait donc souhaitable.

Nassim Zerouki.

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