Le chemin de Bicher impraticable

Partager

Le réseau routier implanté dans la commune de Tamokra, située à 90 kms au Sud-ouest de Béjaïa, continue de susciter la déception et même la colère des habitants et des automobilistes notamment. La plupart des chemins qui traversent cette localité sont dans un état déplorable. Il est question surtout de ceux qui desservent certains villages, à l’image de Bicher, situé à près de 10 kms du chef-lieu, où le chemin qui y mène est en proie au délabrement et à l’usure. En effet, ce tronçon long d’environ 15 km se trouve dans un état de vétusté avancée, étant donné que sa couche bitumeuse, ou ce qui en reste, s’est considérablement détériorée, avec des nids-de-poule, des crevasses, des cratères et des sillons qui mènent la vie dure aux automobilistes qui l’empruntent. «Il est vraiment difficile de circuler sur un tronçon complètement délabré et suranné. Ce n’est guère facile pour moi de circuler avec ma voiture sur ce chemin sans slalomer et ralentir le plus souvent, car des trous et des cratères jalonnent ce chemin. À la tombée de la pluie, il devient carrément impraticable, avec les torrents et la boue qui l’envahissent. Les trous se remplissent d’eau et la chaussée se transforme à s’y méprendre en oued ! Sa prise en charge devient inéluctable et impérative pour le bien des villageois», préconise un automobiliste originaire de Bicher. Ce village est joignable à partir du CW23 par deux chemins, soit via le chemin qui passe par le village Tassira ou celui qui transite par la forêt Adrar i Wulan. Ces deux tronçons se joignent à quelques kilomètres à l’entrée du village Bicher pour ne former qu’un seul chemin délabré et creusé de toutes parts.

S. Y.

Partager