Le projet réceptionné

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Une grande partie de la population de la commune d’Oued Ghir bénéficie, désormais, d’une alimentation en eau potable en H24, suite à la réception du projet de rénovation de la chaine de refoulement, allant du chef-lieu communal vers la localité de Mellala, a-t-on appris du P/APC de cette municipalité, sise à la périphérie de la ville de Béjaïa. «La réception de ce projet de rénovation de la chaine de refoulement d’eau potable s’étalant sur un linéaire de 5 kilomètres, a permis d’alimenter plusieurs villages de la commune en H24», a indiqué Yacine Ramdani, maire d’Oued Ghir. Lancés il y a plus de trois ans, ces travaux ont consisté dans le remplacement de la totalité du réseau de distribution d’eau existant, lequel souffrait de vétusté, de sous-dimensionnement et de colmatage chronique, en un autre réseau en PHD. Sans la rénovation de l’ancien réseau, fait en majorité en galvanisé, la distribution quotidienne et efficace de l’eau potable vers les foyers ne serait pas possible, a-t-on souligné. En effet, avec le raccordement de la commune d’Oued Ghir au réseau du transfert du barrage de Tichy Haf, le débit de distribution s’est nettement amélioré en passant de 30 l/s à 50 l/s, soit un renforcement de 4 320 m3 par jour. Les villages concernés par cette alimentation d’eau potable en H24 sont Ibachirene, Ireza, Mellala, Seroual, Hellil, Ibourassen, le chef-lieu communal et Tayma. Selon l’édile communal, une enveloppe financière de 15 milliards de centimes a été dégagée par le secteur des ressources en eau, dans le cadre d’un programme sectoriel, pour réaliser ces travaux de rénovation. «L’APC n’a pas les moyens financiers pour assurer la réalisation de ce genre d’opération. Toutefois, nous sommes intervenus dans certaines localités pour réaliser des raccordements et des réseaux AEP au profit de quartiers dans le cadre des PCD», a affirmé le P/APC d’Oued Ghir. «Avoir l’eau en H24 dans les robinets est une grande grâce. Je me souviens des années précédentes où nous souffrons cruellement des pénuries récurrentes en eau potable. C’était un vrai calvaire», a déclaré un citoyen d’Ibachirene.

B. S.

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