Le chef-lieu communal d’El Adjiba, situé à 25 km de la ville de Bouira, est confronté à la forte densité urbaine dû à l’exiguïté des espaces publics. Cette localité, traversée par la RN5, connaît un « fourmillement » incessant jusqu’à la nuit. Chaque jour, des centaines d’usagers, entre voyageurs, routiers et automobilistes, empruntent cet axe routier névralgique traversant cette localité. Aussi, la station de fourgons qui existe au niveau de cette agglomération, connaît une situation peu reluisante. Peu spacieuse, elle engendre de fait, des désagréments à une foultitude de personnes comme les passants, les transporteurs et les voyageurs. Ces derniers sont contraints, parfois, d’user de la gymnastique pour la traverser ou carrément, pour en faire usage. Les fourgons et autres minibus qui arrivent à hauteur de cette station, en provenance des localités voisines d’Ighram, Ahnif et M’chedallah, se trouvent happés dans un embouteillage et une anarchie qui ne disent pas leur nom. Ces véhicules, obligés de se stationner le temps que des voyageurs descendent et que d’autres montent, se disputent l’espace de stationnement, et ceci non sans prises de becs voire même des rixes entre les conducteurs. Pis encore, les automobilistes auraient tendance à se stationner et à marquer une halte tout près de la station de bus ou sur son emplacement même, disputant ainsi l’espace déjà trop exigu réservé aux fourgons et autres minibus. Cela induit des embouteillages et des bouchons au niveau de cet endroit, ce qui rajoute encore une couche à une situation déjà peu envieuse. «Cette station est un véritable cauchemar ! À chaque fois que j’y fais halte, je suis submergé par l’angoisse de ne pas pouvoir stationner mon fourgon, car je trouve toujours quatre, cinq fourgons voire même plus, en train de se disputer les espaces. Il faudrait que les autorités pensent sérieusement à aménager une nouvelle station plus spacieuse pour le bien être des transporteurs, des voyageurs et des usagers», préconise un transporteur de voyageur qui fait la navette entre les villes d’El Adjiba et M’chedallah. D’aucuns, parmi les transporteurs des voyageurs, suggèrent à ce que cette station soit délocalisée vers la sortie de la ville où de vastes terrains demeurent inexploités. Cela garantirait plus d’espaces de stationnement et mettrait un terme aux embouteillages qui se forment à l’entrée de la ville d’El Adjiba.
Y. Samir
