La route Chekouh – Maâla dans un piteux état

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La route reliant la localité de Chekouh à celle de Maâla, dans la commune d’Ath Laâziz, à 10 km au nord de la wilaya de Bouira, est dans un piteux état. Les habitants de Maâla disent «vivre un calvaire au quotidien sur ce tronçon de 2 km de route». «Nous éprouvons beaucoup de difficultés à parcourir les deux km de route pour regagner nos domiciles. Nos véhicules sont mis à rude épreuve et sont esquintés», témoigne Amar qui emprunte chaque jour cette route pour se rendre à son travail dans la ville de Bouira. Avant d’ajouter : «La route est cabossée et cahoteuse. A certains endroits, les usagers roulent carrément sur une piste.» Sur les raisons qui ont fait que cette route n’a pas tenu longtemps après sa réhabilitation en 2009, notre interlocuteur évoque l’absence de fossés et des ouvrages d’évacuations des eaux pluviales. Selon lui, les eaux pluviales ont contribué à la dégradation de la route et à la formation des nids-de-poule et autres trous béants. Surtout si l’on sait que dans cette région de montagne, l’hiver est rude et il est caractérisé par des chutes de neige et de fortes précipitations. Sans ces indispensables ouvrages de drainage des eaux, aucune route ne peut résister longtemps devant le déchainement des éléments naturels. D’ailleurs, ces derniers semblent être à l’origine de nombreux glissements de terrains. Des glissements qui ont causé, selon les villageois de Maâla, la fermeture de la route et a rendu la circulation sur ce tronçon dangereuse. Beaucoup à Maâla s’interrogent pourquoi ne pas avoir inclus des travaux de réalisation d’ouvrages de drainage dans le cahier des charges du projet. Un projet qui a vu la pose du seul béton bitumineux (BB). Selon les mêmes villageois, «de ce goudron, il ne reste actuellement qu’une mince couche. En certains endroits, cette couche a carrément disparu et il n’en reste plus rien». Nos interlocuteurs signalent, par ailleurs, que ce projet réalisé en 2009 a coûté aux caisses de l’Etat plus de trois milliards de centimes. Seulement depuis, la route n’a bénéficié d’aucune opération de réhabilitation. Les habitants disent vivre toujours dans l’espoir de voir un jour l’inscription d’un projet de réfection de la route menant à leur village.

D. M.

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