La route assurant la liaison entre le village Ath Illiten et la RN 30 dans la commune de Saharidj, a subi de sérieux dégâts durant les intempéries de l’hiver passé se caractérisant par des affaissements par endroits ainsi que des éboulements qui l’ont en partie obstruée, rendant la circulation sur ce tronçon de 02 km, difficile et dangereuse pour les automobilistes.
Le croisement au niveau de ces avaries, et elles sont nombreuses, est pratiquement impossible, à chaque rencontre, l’un des deux véhicules est contraint d’effectuer une marche arrière de plusieurs dizaines de mètres sur une route étroite et dangereuse car étant bordée sur sa partie inférieure par d’impressionnants précipices ; le croisement sur cet itinéraire comporte des risques inouïes où les passagers se voient exposés à des dangers réels.
Aucune autorité de la commune ne peut prétendre ignorer ce cas relaté sachant que plusieurs requêtes leurs ont été adressées par les associations de ce village ; l’absence de réaction pour la prise en charge de ces avaries, ne peut être interprétée, que comme une négligence qui pénalise l’un des plus importants village en matière démographique. Les membres du mouvement associatif qui nous ont approchés tiennent à dénoncer cet état de fait et interpellent les pouvoirs publics
Les pluies torrentielles de la semaine écoulée, n’ont fait qu’aggraver l’état de cette route, dont le fossé d’évacuation d’eau réalisé sur la partie supérieure, est complètement bouché et inopérant ; l’eau provenant de ces fortes pluies ont charrié d’énormes quantités de boue et de branchages, le tout a débordé rendant, la route momentanément impraticable. Les villageois ont dû attendre la fin de l’orage pour se mobiliser et dégager un étroit passage pour rétablir provisoirement la circulation. Encore heureux que ce violent orage qui a frappé de plein fouet ce village de haute montagne, n’ait pas provoqué d’inondations ou d’effondrement d’habitations ; dans ce cas, il aurait été pratiquement impossible d’apporter du secours aux habitants, un état de fait à méditer et qui doit donner à réfléchir aux autorités locales qui doivent tout mettre en oeuvre et dans l’immédiat pour éloigner ce genre de dangers qui plane sur le village d’Ath Illiten.
Il est bien dommage de suivre sans réagir l’état de dégradation effrénée de cette route qui a été revêtue en bitume il y a à peine une année, le même constat est valable aussi pour la route reliant le village Ath Hamadh via Ath Oualvane au chef-lieu de la commune.
Pourquoi gaspiller tant de milliards dans l’aménagement des routes à base de matériaux des plus modernes et forts coûteux si l’on est incapable d’assurer un minimum d’entretien ? D’autant plus, que la commune de Saharidj est une municipalité qui a bénéficié ces deux dernières années, de beaucoup de projets de ce genre (revêtement en bitume bitumé) ces multiples avaries non réparées constituent le revers de médaille de ces projets flambants neufs.
Oulaid Soualah