Absence de commodités au marché

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Le marché hebdomadaire de M’Chedallah, ville située à 50 kms du chef-lieu de wilaya Bouira, se tient tous les mardis à l’ex-base de vie des chinois. Bien avant, ce souk se tenait à Zouzamen avant d’être délocalisé pour les besoins de construction d’un parc immobilier composé de 80 logements de type LPA (logement public aidé). Néanmoins, même si le lieu où il a été transféré, il y a plus de trois ans de cela, est vaste et adapté à la tenue de ce genre d’activité commerciale, il n’en demeure pas moins que les commodités afférentes y manquent cruellement. En effet, il est à déplorer l’absence de plusieurs commodités les plus élémentaires à l’exemple de l’eau courante, des toilettes publiques, des parkings dans les normes, de points de restauration, et par dessus tout, l’aménagement urbain qui fait carrément défaut. Hormis le chemin qui mène vers cet espace commercial, qui a été réhabilité et pourvu en trottoirs et éclairage public, le reste de cette surface n’est pas aménagé de sorte à réunir les conditions idoines à l’exercice de toute activité commerciale. Les compartiments n’y sont pas aménagés, et il y est relevé aussi l’absence des étals couverts pour les marchands. «Si la pluie tombe, on est obligés de ramasser nos marchandises, car nous travaillons à découvert sans aucun étal couvert», déplore un marchand de légumes. Ainsi, comme l’a affirmé notre interlocuteur, les conditions climatiques influent négativement sur ce marché, lequel se trouve assujetti aux « humeurs » changeantes du ciel. Comme il fait encore chaud ces derniers jours, les vendeurs au niveau de ce souk cherchent à s’abriter sous l’ombre qui devient rare en ces lieux à cause de l’absence de préaux et autres toitures pouvant les prémunir des dards piquants du soleil. «C’est vraiment désolant. Ce marché manque en toutes les commodités nécessaires. Pour faire ses besoins, il n’y a pas l’ombre d’une toilette publique. Les gens se rabattent, comble de l’incivisme, sur des coins vagues pour se soulager. Les autorités communales n’ont pas pensé à aménager et à pourvoir ce marché de toutes les commodités essentielles. Mais pour payer les droits communaux, elles sont les premières à se pointer à travers les agents de recouvrement», tempête un marchand officiant au niveau de cet espace public commercial. Pour leur part, les parkings aménagés brillent par leur absence, et ce sont des terrains vagues inadaptés qui sont transformés en « parkings » payants à 50 DA le stationnement.

Y. Samir

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