Le lycée "Aliane Hamimi" en proie à la vétusté

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Le lycée polytechnique « Aliane Hamimi », situé au chef-lieu de la commune de Chorfa, est en proie à la vétusté et à la dégradation. Cela nous l’avons constaté dernièrement, lors de notre virée sur les lieux, où l’établissement donne de la peine à voir ! Notre constat était fait, à défaut, de l’extérieur. Mais bon, le lycée en question n’a apparemment bénéficié d’aucuns travaux de réfection et d’embellissement, à en juger par l’état déliquescent dans lequel il se trouve. Aussi étrange que cela puisse paraître, ce lieu n’a connu, à priori, aucun « coup » de jeune depuis un bon bout de temps ! Pour rappel, pendant les élections présidentielles du 17 Avril dernier, ce lycée a été le théâtre d’un incendie qui a ravagé une partie du dortoir, et ce dans le sillage des émeutes qui ont éclaté dans cette localité. Pour revenir à l’état actuel de l’établissement, nous avons à déplorer l’état de la clôture, où quelques larges fissures sont visibles, lesquelles fragilisent davantage ce mur d’enceinte. Les blocs pédagogiques sont vétustes et présentent un état d’usure, où le temps et les facteurs climatiques n’y sont pas étrangers ! La couche d’enduit et la peinture se sont fanées pour laisser transparaître le crépi. Cela demeure incompréhensible que ce lycée n’ait pas connu un coup de pinceau pour le ravalement, au moins, des façades durant ces vacances d’été comme il est d’usage d’ailleurs pour les établissements scolaires un peu partout dans la wilaya de Bouira. Par ailleurs, l’entourage immédiat du lycée n’est pas non plus logé en meilleure enseigne, puisque les gravats et autres monticules de débris en tous genres jonchent les alentours en enlaidissant davantage les lieux. Les lampadaires installés aux abords sont vandalisés et se trouvent, pour quelques-uns, à terre ! L’entrée principale du lycée, qui donne sur la RN26, est également dans un piteux état; les marches de l’escalier, qui débouche sur le portail principal, se trouvent décarrelées et par conséquent elles sont difficiles à monter. Et comme pour rajouter une couche à tout cela, des tags sont venus « amocher » les lieux. À la rentrée scolaire, les élèves, notamment les nouveaux arrivants, vont retrouver leur établissement dans un piteux état.

Y. S.

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