«Le FFS participera dans 29 wilayas»

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Dans le cadre des élections locales du 23 novembre prochain, le Front des forces socialistes (FFS) participera avec 348 listes au niveau des communes, réparties sur 29 wilayas, et 18 listes concernant les assemblées populaires de wilaya. C’est ce qu’a fait savoir le premier secrétaire du parti, Mohamed Hadj Djilani, lors d’un point de presse organisé, hier, au siège du Front à Alger. «A travers notre participation aux prochaines élections, nous voulons expliquer aux citoyens notre programme électoral et les mobiliser pour construite un Etat démocratique», a affirmé, M. Hadj Djilani. Ce dernier n’a pas manqué de faire état de plusieurs obstacles qui ont été rencontrés par son parti au niveau national, dans le cadre des préparatifs des prochaines locales. «Ces obstacles visent à exclure les citoyens de la vie politique et à encourager la corruption et l’argent sale», a-t-il martelé. Questionné sur les raisons du recul du nombre de wilayas dans lesquelles le FFS participera au prochain rendez-vous électoral, M. Hadj Djilani pointera du doigt la loi organique relative au régime électoral qui «a empêché notre parti d’être présent dans les communes dans lesquelles nous étions présents en 2012». Dans ce sillage, le conférencier a promis une surprise dans la wilaya de Béjaïa. «Nous sommes très à l’aise par rapport à la liste de Béjaïa. Nous allons vous surprendre, lors de l’annonce des résultats», a-t-il assuré. Abordant la situation politique et économique du pays, le premier secrétaire du FFS a souligné que l’Algérie ne fait pas seulement face à une crise économique, mais également à d’autres problématiques plus graves. Il s’agit, selon lui, «d’une crise de confiance entre le gouvernement et les citoyens, de l’absence d’un Etat de droit et d’une justice sociale et de la fragilité des institutions de l’Etat», a-t-il lancé, estimant que «le recours au financement non-conventionnel ne permettra pas au pays de sortir de la crise». Face à cet état de fait, le même responsable a déclaré que «la seule solution, c’est d’aller vers un consensus national qui pourra garantir la continuité de l’Etat». Commentant le plan d’action du gouvernement, M. Hadj Djilani l’a qualifié de «non-événement». Interrogé sur les récentes déclarations du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, à travers lesquelles il a fustigé l’opposition, le conférencier a rétorqué : «Au FFS, on ne se sent pas visés». Et d’ajouter : «Les partis qu’il attaque ont été contaminés par le pouvoir en place». Par ailleurs, dans le cadre de la célébration du 54ème anniversaire du FFS, sous le slogan  » Fidélité, Mobilisation et Lutte », le conférencier a fait état d’un riche programme qui a été tracé, qui touchera plusieurs wilayas durant trois jours», précisant que le dernier jour sera marqué par un meeting populaire qui aura lieu, samedi prochain, dans la ville de Tizi-Ouzou.

Samira Saïdj

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