Du gaz pour 4 600 foyers

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Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, était hier dans la wilaya de Tizi-Ouzou. A l’occasion, le gaz a été mis en service pour 4 600 foyers à travers différentes commune de la wilaya. A Timizart, 401 familles ont bénéficié de cette énergie, dans les deux villages Mira et Ath Rabah. Au chef-lieu de wilaya, ce sont 519 foyers qui en ont bénéficié, au village Betrouna, et enfin à Tirmithine, 488 familles sont désormais servies, après une longue attente. Ainsi, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, le taux global de raccordement au gaz à atteint les 76%. S’agissant du taux d’électrification, il est de 97%. Le ministre de l’Energie a assuré que le taux de raccordement au gaz dans la wilaya «est le plus élevé à l’échelle nationale». La moyenne nationale est évaluée actuellement à 60%. Les 24% restants concernent, d’après les explications données par les responsables, sept communes. Quatre d’entre elles sont en cours d’achèvement. D’ailleurs, des instructions ont été données pour la réception «avant l’hiver». Le taux passera à 84% d’ici le mois de janvier, a-t-on rassuré. Pour ce qui est des trois communes restantes, les programmes sont «déférés», précisera le ministre, et «non-gelés». S’agissant des entreprises privées ou nationales, qui ont travaillé dans le cadre des programmes de raccordement au gaz qui n’ont pas été payées, le ministre a fait savoir qu’ «elles seront payées». A cet effet, l’Etat a débloqué 27 milliards de DA, qu’il a répartis en deux tranches. «Reste une somme de 15 milliards que l’Etat débloquera avant la fin de l’année», a rassuré le ministre. A Tizi-Ouzou, la SONELGAZ a 200 milliards de centimes de créances auprès de ses abonnés, services publics et citoyens, a fait savoir le premier responsable de la SDC de Tizi-Ouzou. En revanche, les dettes des entreprises auprès de la SONELGAZ, estimées à 100 milliards de centimes, seront réglées d’ici fin octobre, a déclaré le même responsable. En outre, toujours dans le même sillage, le même responsable a assuré que tous les programmes seront relancés. Pour les extensions, le ministre a expliqué : «Pour les agglomérations urbaines où le gaz est déjà installé, les extensions ne seront pas prises sur le programme de l’Etat, mais sur le programme raccordement de clientèle nouvelle». Il y aura pour le payement, «une participation de la Sonelgaz et de la wilaya, et le citoyen aura aussi sa part à payer». Pour le rural, «s’il y a un centre terminé depuis quelques années, les citoyens doivent prendre en charge leur raccordement, l’Etat ne payera pas l’électricité et le gaz pour les gens qui peuvent le faire». À noter que le branchement coûte à l’Etat 28 millions pour chaque citoyen. Dans un autre registre, le ministre a donné instruction pour équiper le plus de véhicules possible de GPLC. «On ne peut plus importer l’essence et le Gasoil», dira-t-il. Actuellement la production de kits GPLC est à 20%, un taux qui arrivera, vers l’horizon 2021, à 40%. Ce qui a été considéré «très peu» par le responsable. Sur le changement de la loi sur les hydrocarbures, le ministre rassure : «On ne va pas se passer de la loi 49 51%, on ne le peut pas». En revanche, il a relevé la nécessité d’apporter de nouveaux amendements et mesures. «On va revoir les fiscalités, la loi doit être attractif», a-t-il ajouté. «On consomme en Algérie le tiers de la production en matière d’hydrocarbure. L’autre tiers, on l’exporte et l’autre tiers on est obligé de le réinjecter dans les puits. L’alternative est le gaz de schiste. Tous les pays l’utilisent et leurs populations vont bien. Les techniques ont changé, on ne fera rien qui puisse nuire à la population», a-t-il rassuré.

Kamela Haddoum.

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