À Ichikar, entre Tazmalt et Boudjellil, dans une oliveraie, des oliviers sont jaunis et roussis par les effets de la sécheresse. À les regarder, on aurait dit qu’ils ont subi les flammes d’un incendie. Pourtant, des citoyens de Boudjellil bien informés insistent que «ces arbres centenaires ont subi les rigueurs du climat», justifiant que l’été a été un brasier cette année et qu’il n’a pas plu depuis longtemps. Il faudra, selon des connaisseurs, des années pour revoir ces arbres verdir ! À Larbaâ Takdimt, entre Allaghan et Boudjellil, le même spectacle de désolation s’offre aux passants. Plus loin à Iarkav, trois kilomètres avant Béni Mansour, l’olivier n’a pas été épargné par les effets de la canicule. Néanmoins, une partie des vergers oléicoles, un peu partout, n’a pas été touché par le brasier de la canicule et promet une récolte normale. «Les arbres non encore touchés pourraient l’être», anticipent des paysans interrogés. «On songe aussi aux fruits qui pourraient être endommagés», affirment d’autres cultivateurs connaisseurs en la matière. «Si le fruit est touché, anticipent-ils, ce sera la production de l’huile et le rendement qui en pâtiront !»
N. F.
