Les habitants de D’Hous, un village à quelque deux kilomètres du centre-ville, étaient surpris de voir l’entreprise, qui avait commencé à bitumer quelques sections de leur chemin reliant à la RN68, du côté de la station Naftal-Boudaoud, partir, alors que la route n’a pas été prise en charge en totalité. En effet, ils croyaient que tout le chemin allait être revêtu en béton bitumineux. «Ce problème depuis maintenant quatre ans. A la veille des élections, quelques sections ont été retapées. Il ne s’agit pas de celles fortement dégradées. Vraiment, c’est une précampagne électorale qui ne dit pas son nom. Nous allons voir comment réagir», confie un membre du comité. Et de poursuivre: «Nous ne savons pas pourquoi tout le chemin n’a pas été pris en charge. Je peux vous dire que c’est un laxisme total. Des villages, moins importants en nombre, ont bénéficié du tapis», ajoutera le même interlocuteur. Ce dernier nous rappellera que des missives ont été envoyées aux responsables locaux depuis longtemps. «Nous avons même tenu une réunion à laquelle avaient assisté tous les responsables. Finalement, nous sommes surpris de voir ce qui vient d’être entrepris. Attendrons-nous un autre exécutif pour recommencer à zéro ?», s’interrogera-t-il. Ce membre du comité évoquera, par ailleurs, la station d’épuration tant souhaitée depuis longtemps. «C’est un projet que nous avons, avec la coordination des comités de villages, soulevé devant deux walis en visite à Tizi-Gheniff. A chaque fois, on nous dit que l’étude est soit lancée, soit en cours. Mais rien de concret à ce jour. Je ne vais pas m’étaler sur les désagréments que nous causent les eaux usées de presque toute la ville, déversées dans l’oued. Il y a eu même des cas de leishmaniose cutanée. A quand cette station d’épuration? » se demandera le même membre.
Amar Ouramdane