15 villages non reliés au chef-lieu

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L’une des revendications du village Aït-Ahmed, dans la commune de Maâtkas, reste l’achèvement du projet de la route qui ralliera le village en question au village Tala-Meda, et par ricochet, à tous les villages et hameaux de la contrée de Berkouka.

Ceci permettra, du coup, le désenclavement des centaines d’hectares d’oliveraies avoisinantes. Les habitants de Berkouka, composé de 15 villages et sis au Sud de la commune de Maâtkas, prennent toujours leur mal en patience au sujet de leur «isolement» de la commune mère. En effet, pour rejoindre le chef-lieu de Maâtkas (Souk el Khemis), les villageois de Takblit, Tala Meda, Tamadakht Ouzemour, Ighil takdibine, Afir… se doivent de passer par une tierce commune, Souk El Ténine en l’occurrence. C’est dire que c’est tout un territoire d’une autre commune que ces habitants doivent traverser, pour arriver à leur municipalité. «Une sorte d’Alaska pour les États-Unis d’Amérique !», ironise un jeune étudiant du village de Tala Meda. Un paradoxe qui devait pourtant se résoudre il y a de cela plus de 25 ans quand l’APC d’alors avait entrepris un ambitieux projet de «ralliement» de cette contrée directement à Maâtkas, par la construction d’un chemin qui devait traverser l’oued de Tassift via les villages de Tala-Meda et Aït-Ahmed. Un projet qui tomba vite à l’eau en raison de l’opposition de certains propriétaires terriens. Le projet de ce chemin est renvoyé aux calendes grecques. Aucun exécutif communal depuis ne s’est penché sur ce problème. Les élus ont toujours avancé le manque de moyens financiers de la commune pour ce genre d’infrastructures et préconisent toujours de se rapprocher de la DTP. «C’est un projet qui devra être pris en charge dans le cadre des programmes sectoriels de développement (PSD), les insignifiants PCD ne peuvent rien pour ce grand projet», ont souvent argué les différents édiles communaux qui se sont succédé à l’APC de Maâtkas.

Amayas Idir

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