La Protection civile toujours sans téléphone !

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Plusieurs structures et institutions publiques sises à Vouaklane, un quartier périphérique situé à 2 km du chef-lieu de la commune d’Aghbalou, ne sont toujours pas raccordées aux réseaux téléphonique et d’internet.

Parmi ces structures, l’on peut citer la bibliothèque communale, le lycée, le CEM, la crèche et… l’unité des pompiers. A ces structures, s’ajoutent la cité des 30 logements et des dizaines de foyers implantés dans le quartier. Mais de toutes ces structures, c’est l’unité de la protection civile qui en souffre le plus. En effet, depuis son ouverture il y a deux ans, l’unité des pompiers d’Aghbalou se trouve sans ligne téléphonique fixe, ni ligne fax. Cette carence complique le travail quotidien des pompiers et ne leur pas permet pas d’accomplir correctement leurs missions, ô combien importantes. Pour les pompiers, c’est la galère à chaque fois qu’il faut effectuer une intervention. La protection civile n’étant pas joignable sur une ligne fixe ou directement sur le numéro 14, les citoyens, en cas d’urgence, devront d’abord passer par l’unité de M’Chedallah, qui informe à son tour celle d’Aghbalou, pour intervenir. Il y a là une précieuse perte de temps, surtout pour un corps pour lequel le temps est vraiment compté. Quelques minutes gagnées pourraient suffire, en effet, à sauver une vie ou éviter un drame. Un salarié au sein d’un établissement scolaire, situé à quelque pâtés de maison de l’unité des pompiers, fera savoir qu’à chaque fois qu’un cas urgent est signalé dans l’établissement et nécessitant une évacuation, l’administration est obligée d’envoyer quelqu’un alerter les pompiers. Parfois, pour les besoins d’intervention, les gens appellent carrément des pompiers sur leurs numéros personnels. Cela ne gène pas, outre mesure, ces éléments de la protection civile, qui, d’après les citoyens, se montrent toujours disponibles. Mais cette situation n’aurait pas existé si une ligne téléphonique a été mise à leur disposition. L’on apprend que la commune d’Aghbalou, interpellée sur cette situation, a entrepris des démarches auprès des services d’Algérie Telecom, pour raccorder le quartier à la fibre optique. L’administration de la protection civile aurait formulé une demande et appuyé la demande de la commune. Ainsi, et dans les jours qui ont suivi les demandes, un projet dans ce sens a été lancé au niveau du quartier de Vouaklane. Un câble de fibre a été même posé. Celui-ci, qui a pour point de départ la localité de Tiksiridene, où passe le réseau principal de la fibre, longe la route menant au lycée d’Aghbalou sur 4 km. Seulement, et selon des témoignages des habitants du quartier, le projet n’est pas encore parachevé. «Des travaux de la pose d’un réseau de fibre optique ont été entrepris il y a de cela plus d’une année. Mais le projet n’a pas été mené à terme. L’on attend toujours l’installation du reste des équipements et le déploiement du réseau», confie un habitant de la cité des 30 logements. Maintenant que le câble est posé, les habitants du quartier souhaitent la finalisation de l’installation des équipements (armoires) et la mise en service du réseau, pour pouvoir disposer du téléphone et d’Internet.

D. M.

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