Les relations algéro-françaises et l’embellie tant attendue

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S. Aït Hamouda

Il est attendu des relations algéro-françaises une amélioration substantielle, parce qu’elles sont décomplexées par rapport au passé, dès lors que le Président de l’hexagone se dit près à reconnaître les affres de la colonisation de l’Algérie. M. Macron a reconnu, lors de sa visite en tant que candidat à la présidentielle, que l’occupation de l’Algérie était un crime contre l’humanité. Cette dernière visite de Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères et de Bruno Le Maire, ministre des Finances et de l’Industrie, montre déjà dans la symbolique,, que beaucoup de choses ont changé dans les relations, qui furent mi-figue mi-raisin par le passé, entre les deux pays. Cette 4e session du Comité économique algéro-français (COMEFA) augure, s’il en est, une nouvelle phase de coopération dénuée d’arrières-pensés et ouverte sur l’essentiel. Certes, Messahel voit d’un bon œil les accords signés lors de cette rencontre entre l’Algérie et la France et qui ouvrent des horizons plus vastes que jamais pour que ces efforts faits de part et d’autre aillent en se raffermissant, en se consolidant dans l’intérêt des deux peuples. Lorsque la volonté politique est partagée, de ce côté-ci et de l’autre de la Méditerranée, il y a fort à parier que rien n’empêchera qu’ils soient les meilleurs dans un monde où règne le pire. Surtout en ce moment où plus rien n’est prometteur et tout inspire au désespoir. Que les relations bilatérales connaissent l’embellie, ce n’est qu’un juste rebond des choses, privilégiant l’essentiel au détriment de l’accessoire. Il s’en est suivi aussi entre Messahel et Le Drian un tour d’horizon qui a abordé la situation sécuritaire dans la région du Sahel et la Libye, dont beaucoup de choses que ne partagent pas les deux pays. Quoi qu’il en soit, ces rencontres seront à mettre à profit par les deux pays pour consolider leurs relations et les raffermir en mettant au clair toutes les questions obscures et tous les tabous qui empêchent que les relations algéro-françaises d’être au beau fixe et perturbent, un tant soit peu, l’entente entre les deux pays.

S. A. H.

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