Les pluies diluviennes qui se sont abattues, ces derniers jours, sur la région d’Aïn El Hammam ont mis à nu certaines carences dans la gestion de l’évacuation des eaux de ruissellement le long des routes et dans les agglomérations. Le travail de fourmi réalisé par les employés de la subdivision des travaux publics a été anéanti en quelques jours par l’incivisme de certains citoyens. Ainsi, les fossés dégagés, durant l’été en prévision de l’hiver, n’ont pas pu drainer toute l’eau qui devait y couler. En effet, une multitude de sachets et autres objets hétéroclites ont vite fait de les obstruer. L’eau de pluie s’est alors répandue sur la chaussée avant de raviner les accotements, devenus impraticables à certains endroits. Les propriétaires de champs bordant les routes se plaignent de subir les dégâts qui découlent de cette situation. L’on constate par endroits, les fossés obstrués par des matériaux de construction que des citoyens ont déposé en attendant leur utilisation. Les autorités concernées doivent mettre fin à ce squat du domaine public qui ne dit pas son nom. Les responsables sont, par ailleurs, interpellés pour procéder à la réouverture de tous les ouvrages fermés volontairement par des citoyens qui refusent que les eaux de ruissellement s’écoulent dans leurs champs. Tous les détritus amassés par la pluie sur son chemin, sont déposés aux bas-côtés où ils créent des monticules. La situation n’est guère meilleure au centre-ville où ce phénomène d’obstruction des avaloirs se répercute en aval sur les rues qui deviennent impraticables en temps de pluie. Des torrents d’eau boueuse dévalent des hauteurs de Michelet créant une rivière infranchissable au lieu-dit «La place» et les rues adjacentes. Difficile d’incriminer ceux qui avaient pris leurs dispositions à temps, sans résultats probants, malheureusement.
A.O.T.
