Le volet de l’aménagement urbain accuse de sérieux déficits dans la localité d’Ath Mansour. En effet, cette commune rurale, notamment le chef-lieu, donne une vue plutôt sinistrée avec des carences en aménagement urbain. Le « fameux » projet de modernisation du chef-lieu a tourné court, avec la réhabilitation de quelques endroits seulement, alors que le reste demeure dans le désarroi. Il s’agit, entre autres, de la rue principale traversée par la RN5 qui reste dans un état déplorable. Les dernières pluies qui se sont abattues ont accentué cette situation peu reluisante avec des flaques d’eau sur les accotements de la RN5 qui gênent énormément la circulation tant routière que piétonnière. La boue, à son tour, a envahi les lieux laissant les habitants patauger dans des bourbiers inextricables. Les eaux pluviales s’accumulent ici et là dans les cratères et les caniveaux sans pour autant être évacuées, car le système d’évacuation est incomplet et non curé. L’éclairage public brille aussi par son absence, curieusement, sur la rue principale d’où passe la RN5. La nuit tombant, les habitants ne distinguent pas grand chose dans l’obscurité ambiante. Seule la lumière des commerces et des cafés arrivent cahin-caha à éclairer un tant soit peu les alentours. Le problème de l’insuffisance de l’éclairage public se pose avec plus d’acuité dans cette localité. Que ce soit au chef-lieu, dans les quartiers périphériques comme Ath Zeggane, Tansaout et autres où l’éclairage enregistre des manques flagrants. Les habitants appréhendent beaucoup cette situation, d’autant qu’elle se rapporte à leur sécurité personnelle et leurs biens. «L’insuffisance de l’éclairage public est un vrai problème dans notre localité. L’obscurité ambiante favorise surtout les actes de vol et d’agression, en sus de la difficulté de déplacements surtout dans les périodes de fortes précipitations, aussi, les habitants faute de lumière mettent leurs pieds dans la boue et les mares d’eau pluviales et finissent par s’éclabousser», regrette un habitant de Tansaout. Y. S.