Anarchie au marché

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Ni l'espace largement suffisant, ni son emplacement des plus avantageux, ni encore moins son aménagement ne parviennent à améliorer les conditions d'activités au niveau du marché hebdomadaire.

Ce marché est l’un des plus importants pôles économiques de la région ayant une envergure interrégional fréquenté par tous les marchands ambulants des wilayas limitrophes telles que ceux de Tizi-Ouzou, Béjaïa, Bordj Bou Arreridj, Médéa et M’Sila évoluent dans une anarchie totale faute d’organisation. Non seulement, ce sont les étals des marchands qui débordent de l’espace qui leur est réservé, mais aussi leurs véhicules qu’ils garent des deux côtés du tronçon de la RN15 sur environ 1000 m. Des dizaines de voitures, camions et même des tracteurs sont alignés empiétant sur la chaussée soit du carrefour d’Oughazi dans la nouvelle ville et celui d’Ahnif où se rencontrent la RN15 et la RN5. Aussi, ce tronçon de la RN15 qui longe le marché constitue un point noir pour les milliers de routiers auxquels n’est laissé qu’une étroite bande de la chaussée où ils sont contraints de slalomer pour se frayer un passage. Un état de fait aggravé par les fourgonnettes de transport de voyageurs qui font la navette entre le marché et le chef-lieu de daïra de M’Chedallah. Ainsi, d’interminables bouchons se forment durant les deux jours du marché hebdomadaire. Il convient de rappeler que ce marché délocalisé en ces lieux en 2015 a hérité d’une base de vie de l’entreprise chinoise en bordure d’Assif N’Sahel. L’espace est non seulement aménagé mais aussi composé de plus d’une quinzaine de grands chalets. Il aurait pu être modernisé rien qu’en instaurant une discipline dans l’installation des étals et un peu d’organisation. Concernant la circulation, il suffirait de la présence des services de sécurité entre 8 heures et 12 heures durant ces deux journées pour y mettre fin en veillant à la fluidité de la circulation. En matière d’hygiène, les détritus et toutes sortes de déchets de fruits et légumes aux côtés d’emballages abandonnés sur place par les marchands règnent en maître absolu des lieux. À noter également que cette ex base de vie est mise à la disposition des auto-écoles de la daïra de M’Chedallah qui l’utilisent comme circuit le reste de la semaine.

O. S.

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