La JSM Béjaïa est revenue, avant-hier, avec un nul (1 – 1) du stade de Boussaâda face à une équipe de l’ABS qui a ouvert le score avec un penalty, signé Abderrahmane Saighi.
C’était sans compter sur la grande volonté des gars de la Soummam de revenir coûte que coûte dans le match, et ce pour parvenir à remettre les pendules à l’heure par le remuant Abdelouahid Belgherbi (88’). Ce dernier, qui confirme son grand retour, a réussi, du coup, sa quatrième réalisation en l’espace de trois matchs seulement, face à ses exs. Cela dit, on constate que les protégés du coach, Mounir Zeghdoud, auraient pu prétendre à mieux lors du second half. En effet, ils n’avaient peut-être pas su profiter de la mauvaise passe que traverse leur adversaire, pour revenir avec la totalité des points du match. Hélas, le compartiment défensif, qui demeure le maillon faible de l’équipe, avec 13 buts encaissés en 12 matchs, a fait encore parler de lui face à l’ABS. Autrement dit, ces statistiques du bloc défensif béjaouï sont peu rassurantes pour une équipe qui joue, pourtant, la carte de l’accession en ligue 1. Le salut résiderait, sans doute, dans le prochain mercato hivernal pour solutionner ce problème, en prévision de la phase retour du championnat qui sera encore plus compliquée. En effet, beaucoup de points ont été perdus par la JSMB durant cette phase aller. Par ailleurs, ce point du match nul, engrangé à l’extérieur, reste bon à prendre pour les gars de la Soummam, qui préservent leur 5ème rang au classement général avec deux unités de retard sur le 3ème. Pour sa part, le coach en chef, Mounir Zeghdoud, qui se réjouit lui aussi de ce résultat positif décroché au détriment de l’ABS, dira en fin de partie. «Je crois que nous avons réalisé l’objectif pour lequel on est venu à Boussaâda. Ce nul nous satisfait amplement et nous stimulera surtout pour la suite du parcours. Pour revenir à ce match, je dois dire qu’après une première période quelconque, nous avons su réagir positivement par la suite, pour créer pas mal d’occasions de but, dont l’une d’elles a porté ses fruits en fin de partie».
B Ouari.