En mars 2015, des glissements de terrain avaient été enregistrés dans la localité de Selloum, dans la commune d’Aghbalou. Ces glissements avaient fragilisé tout un quartier et endommagé plusieurs maisons, dont les propriétaires étaient contraints de quitter leurs domiciles. Dans les jours qui ont suivi cette catastrophe, et sur ordre du wali de l’époque, une commission technique de la wilaya s’était déplacée sur les lieux pour recenser les dégâts. Plusieurs maisons avaient été classées sinistrées et les familles y résidant devaient en toute logique être recasées et dédommagées par les pouvoirs publics. Le maire de l’époque avait affirmé que les services de la municipalité ne pouvaient pas recaser ces familles sinistrées car ils ne disposaient pas de logements. Seulement, aucune de ces familles n’a été prise en charge depuis. C’est du moins ce que nous avons appris récemment auprès d’un représentant de la population du village de Selloum. Selon notre interlocuteur, cinq familles sinistrées attendent depuis le 30 mars 2015 une prise en charge des pouvoirs publics. Profitant de la visite du wali dans la commune, un membre du comité de village l’a interpellé sur la situation de ces familles. Selon lui, l’État n’a ni recasé ni dédommagé ces familles. Le membre du comité a soulevé, par ailleurs, un risque de glissement de terrain au lieu-dit Akhnek. Qualifié de point noir par le représentant des villageois, cet endroit représente un risque de glissement de terrain d’autant que la région est souvent sujette à des intempéries durant la saison hivernale. Le même représentant dit espérer un geste des pouvoirs publics pour mettre fin au calvaire que vivent ces familles et surtout prévenir et écarter tout danger de glissement de terrain à l’avenir.
D. M.