l Le nombre d’inscrits au lycée ne dépassera pas les 500 élèves issus des villages et Hameaux relevant de la commune de Ain Turk, une municipalité implantée à 08 km à l’est du chef-lieu de wilaya de Bouira. Cependant, l’absence d’un lycée dans la localité de Ain Turk complique de plus en plus le bon déroulement des études des collégiens.En effet, les potaches se trouvent contraints soit de se lever très tôt pour prendre les premiers bus qui assurent la ligne Ain Turk-Bouira puisque ces derniers ne reviendront de la gare de Bouira qu’une fois leur bus complet, soit être hébergés par les voisins résidant dans la ville de Bouira.Une virée dans quelques villages de la commune de Ain Turk nous a permis d’interroger quelques habitants qui ont dans leur majorité réclamé l’implantation d’un lycée.A Oued Rakham, notre premier hameau à visiter, Hamid, un collégien scolarisé dans un établissement de Bouira a déclaré : “ Je m’ennuie des déplacements quotidiens à Bouira, et des fois, je rate le premier cours”. Il est utile de souligner que les moyens de transport qui assurent la desserte Bouira-Oued Rakham, au nombre insuffisant, font que les collégiens issus dudit village, et même les citoyens, vivent un calvaire.“C’est pour cette raison que je viens de refaire mon bac”, a enchaîné notre interlocuteur. Nous continuerons notre tournée qui nous a conduits vers un autre village ; celui-ci est abandonné par les pouvoir publics (lire nos précédents articles) : il s’agit d’Iaâzithen. En effet, les potaches font un parcours qui dépasse les 03 kilomètres pour rejoindre l’arrêt des bus, sis au village agricole Said Abid, pour rallier leur établissement. En somme, l’implantation d’un lycée à la localité de Ain Turk arrangera beaucoup les enfants de la ladite localité.
A. Fedjhki