Les habitants de la commune de Tadmaït, à 18 km à l’ouest de Tizi-Ouzou, souffrent d’une défaillance de l’éclairage public couvrant leur localité. La ville de Tadmaït accuse un retard dans le volet éclairage public depuis de nombreuses années, au grand dam de la population qui ne cesse d’exprimer ses préoccupations aux élus locaux. Pour les résidents de la cité 8 Juin, les lampadaires couvrant leur bourgade sont éteints depuis plus de 20 jours. «Nous avons interpelé les autorités locales afin de rétablir la situation mais sans résultats », regrette un habitant de ladite cité. Une situation similaire est constatée également au niveau du boulevard central de la ville, car la plupart des lampadaires couvrant ce tronçon routier sont défaillants. Plusieurs autres ruelles de la région soufrent du même problème. Au niveau de la cité Baghdad à quelques encablures du chef-lieu communal, un nouvel éclairage a été établi depuis plus de deux ans mais sa mise en service tarde à voir le jour, apprend-on. De plus, selon les témoignages des villageois d’Ichakalen, l’éclairage couvrant le chemin menant vers ce village est en panne depuis cinq ans, et ce, malgré les différents recours adressés aux autorités locales afin de les réhabiliter. «Cette situation pénalise à longueur d’année les riverains. Par conséquent, les élus locaux devraient accorder un intérêt particulier à ce secteur vital qui accuse des insuffisances récurrentes», dira un autre résident de la région. À cet effet, la population locale exhorte les services concernés de l’APC à agir en urgence en vue de trouver une solution à cet état de fait qui dure depuis longtemps. Aussi, les citadins réclament l’établissement d’un nouvel éclairage public entrant dans le programme de l’aménagement urbain tant promis par les élus locaux.
Rachid A.