Les stagiaires de l’Institut national d’hôtellerie et du tourisme de Tizi-Ouzou (INHT), ont entamé, hier, leur troisième journée de grève. À travers cette action, ils sollicitent l’intervention du ministre du Tourisme pour mettre fin à leur calvaire. Les motivations de ce débrayage de cinq jours, qui a commencé dimanche et prendra fin demain, jeudi, selon la correspondance envoyée au ministre de Tourisme et dont nous détenons une copie, sont entre autres la situation qu’ils qualifient de «dramatique» dans laquelle se retrouve l’institut. Les stagiaires font état des lieux et parlent de problèmes du manque de chauffages et de l’eau chaude, d’électricité, d’évacuation sanitaire, d’absence d’infirmerie et de la dégradation des chambres. De plus, ils dénoncent «la gestion catastrophique dans plusieurs secteurs au sein de l’établissement, ce qui a engendré une dégradation totale de celui-ci».
K. H.