Faute de transport universitaire, les étudiants de la commune de Tinedbar étaient contraints de prendre les transports en commun, non sans faire plusieurs escales avant d’atteindre l’université de Béjaïa.
Tinebdar une commune qui surplombe la ville de Sidi Aïch, chef-lieu de daïra, à une cinquantaine de kms de Béjaïa, connait encore les affres de l’enclavement surtout les villages reculés comme Irouflène où le transport de voyageurs se fait rare. Cela contraint les habitants non véhiculés à se rabattre sur l’auto-stop ou la location de taxis clandestins à des tarifs exorbitants. Ce problème touche également de plein fouet la communauté estudiantine de la municipalité laquelle suit son cursus à l’université de Béjaïa. En effet, les étudiants au niveau de cette localité trouvent toutes les peines à joindre la ville des Hammadites à la fin du week-end pour rejoindre le campus. Ces derniers, se voient contraint à chaque fois de se rendre à la ville de Sidi Aïch pour prendre les bus et les fourgons à destination de Béjaïa. Mais voilà ils se voient obligés d’attendre des heures durant pour ce faire car des centaines d’étudiants, venus en plus de la ville précitée, des localités avoisinantes lesquels s’agglutinent en foules nombreuses devant les arrêts de fourgons et de minibus pour rallier Béjaïa. Cette situation harassante pour les étudiants en général et ceux de la commune de Tinebdar en particulier, met ces derniers dans tous leurs états. Néanmoins, on apprend de sources locales que l’APC de Tinebdar, dans le souci d’alléger la souffrance des étudiants en matière de transport, a mis récemment à leur disposition deux bus afin d’assurer leur transport vers les différentes cités universitaires. Ces deux bus devraient être mobilisés depuis samedi dernier. Ils partiront, chaque samedi vers 14 heures en direction de toutes les cités universitaires de Béjaïa. «Ma foi, nous ne pouvons qu’applaudir pareille initiative d’autant que nous manquons cruellement en transport. Cela va nous permettre, nous les étudiants de Tinebdar, de ne pas poireauter au niveau des arrêts de fourgons à attendre des heures durant», note avec satisfaction un étudiant de cette localité.
Syphax Y.