L’annexe du centre de formation professionnelle sise à Saharidj mérite que les responsables du secteur s’y penchent rapidement. Cette structure flambant neuve a consommé une enveloppe faramineuse et tourne actuellement au ralenti. Faute de stagiaires, cette annexe fonctionne avec une seule section de maçonnerie transférée du CFPA de M’Chedallah auquel elle est rattachée administrativement. C’est une infrastructure des plus moderne et bien équipée qui se retrouve ainsi paralysée et sans rendement, cela au moment où les citoyens attendent qu’elle accède au statut de direction autonome après une importante opération d’extension dont elle a bénéficié en 2015, comme promis par les walis qui se sont succédé. Bien plus grave, apprend-on d’une source proche de cet organisme, celui-ci ne dispose même pas d’un statut d’annexe. Pourquoi dépenser tant d’argent si l’on ne fait aucun effort pour l’exploiter quitte à lui changer de secteur. L’on se demande aussi pourquoi ne pas la rattacher au secteur du tourisme qui est carrément absent dans cette région à vocation touristique. Il convient de rappeler que cette infrastructure est composée de pas moins de sept (7) ateliers, deux (2) laboratoires informatiques, deux (2) classes, une cantine et un réfectoire, le tout doté d’équipements des plus modernes. À cela s’ajoute, une vaste surface aménagée en cour de deux niveaux et un emplacement en lisière d’une luxuriante forêt vierge. L’effectif humain de cette structure de formation se réduit à deux (2) enseignants en apiculture et maçonnerie, six (6) agents de sécurité, cinq (5) agents administratifs recrutés dans le programme du pré-emploi (CIP) et un responsable. Rappelons que cette annexe a été mise en service en décembre 2004 et elle a fonctionné à plein régime durant les dix premières années avec à la clef plus d’une dizaine de filières mise à la disposition des jeunes de la commune notamment la gent féminine.
Oulaid Soualah