Les représentants et les responsables des partis politiques à Bouira étaient unanimes à se prononcer contre les cas de blocage, particulièrement au niveau des assemblées communales. Ainsi et pour le docteur Hamid Chachoua, vice-président FFS de l’APW de Bouira, les élus du FFS au niveau des communes travailleront pour la levée de l’ensemble des cas de blocage enregistrés. Pour lui, les élus du FFS resteront favorables à des ententes de gestion et non-pas à des alliances politiques, avec l’ensemble des partis politiques représentés dans les assemblées, et ce, afin de ne pas pénaliser les citoyens : «Nous n’allons jamais contribuer au blocage de nos assemblées. Comme nous l’avions promis lors de la campagne électorale, nous allons œuvrer pour le développement de nos communes et de notre wilaya. Notre approche est participative et nous n’allons pas pénaliser nos concitoyens avec le blocage de leurs assemblées. Les élus d’autres partis politiques, et malgré la différence de leurs lignes politiques avec celle du FFS, restent des élus et des représentants du peuple, donc c’est pour cela que nous avons opté pour des ententes de gestion et non pas des alliances politiques, car les programmes et les ambitions politiques de chaque parti diffèrent», a expliqué le Dr Chachoua. Même son de cloche du côté du FLN, où les responsables locaux se prononcent également contre les blocages à l’échelle de chaque commune. De son côté, M. Ahcène Guettaf, vice-président de l’APC de Bouira, assure que «les élus de son parti sont disposés à travailler avec l’ensemble des formations politiques à l’échelle des assemblées communales, y compris celles de l’opposition». Pour notre interlocuteur, le vieux parti doit s’engager, à travers ses élus locaux, pour la concrétisation des programmes de développement et de la ligne politique du gouvernement, et ne peut donc tolérer des blocages à l’échelle des assemblées communales. Du côté du RND de Bouira qui, pour rappel, reste la première force politique issue des dernières élections avec 224 élus, des instructions fermes ont été données à l’ensemble de ses élus, afin d’éviter au maximum les blocages au niveau des assemblées communales. D’ailleurs, l’actuel président de l’APW, Ahmed Bouttata, s’est à maintes reprises engagé auprès des citoyens de la wilaya, notamment durant la campagne électorale, de «ne jamais contribuer à un blocage, notamment au sein des APC, et ce, afin de ne pas pénaliser les citoyens des communes.»
O. K.