La direction de l'éducation de la wilaya de Bouira a rendu publics, dernièrement, par voie d'affichage, des avis de recrutement qui concernent des ouvriers professionnels de niveau II et III en plus des agents de sécurité. Ainsi, pas moins de 147 postes budgétaires ont été dégagés.
Cette opération de recrutement par voie de test professionnel obéit à des déficits constatés dans les différents établissements scolaires en matière de main d’œuvre ouvrière notamment. Il est utile de préciser que le secteur de l’éducation dans la wilaya de Bouira enregistre aussi un déficit en matière de cuisiniers et de personnel de gardiennage. De ce fait, il est projeté de recruter par voie de test pas moins de 105 ouvriers professionnels de niveau II, 28 ouvriers professionnels de niveau III et enfin 14 agents de sécurité. Les inscriptions des éventuels postulants à ces concours ont été ouvertes depuis le 5 décembre dernier. Les inscriptions ont pris fin dimanche dernier, le 24 du même mois. L’ouverture de ces postes budgétaires a suscité un grand engouement de la part des jeunes de la wilaya lesquels se sont empressés de confectionner et de déposer les dossiers afférents à chaque catégorie au niveau des cinq (5) centres scolaires ouverts à cet effet. Chez les gestionnaires des établissements scolaires des trois cycles à l’échelle de la wilaya, la nouvelle de recrutement de centaines d’ouvriers a été plutôt bien accueillie d’autant plus que bon nombre d’entre eux s’étaient plaints du déficit enregistré en personnel qualifié. Même si l’on ne dispose pas du nombre d’inscrits à ces concours, il est en revanche certain qu’ils se chiffreraient en centaines, vu le chômage endémique qui touche la masse juvénile ces derniers temps. «Même avec un total de 147 postes à pourvoir, ce chiffre reste dérisoire par rapport à la demande en emploi. Reste que c’est à prendre sans hésitation. En tous cas, pour ma part, j’ai déposé mon dossier au niveau du CEM Khalès Hamouche à Bechloul pour tenter ma chance d’être recruté en tant qu’agent de sécurité, étant donné que je cumule plus de cinq ans d’expérience», confie l’un des postulants habitant la ville de M’Chedallah.
Y. Samir