Deux nouvelles assemblées communales, à savoir celles de Souk El-Khemis et de Raouraoua, situées respectivement à l’ouest et au sud de la wilaya de Bouira, ont été déclarées, hier, en état de blocage.
Les résultats des dernières élections locales n’ont, en effet, donné aucune majorité absolue aux deux maires de ces deux communes. Concernant la commune de Souk El-Khmiss, le maire, d’obédience RND, réélu pour un deuxième mandat, n’a pas pu rafler une majorité au sein de l’assemblée communale, puisqu’il n’a décroché que 6 sièges sur 13. Le parti des jeunes (PJ), qui a obtenu 4 sièges, le PAVD 2 sièges et l’unique élu du FLN se sont opposés à toute alliance avec la majorité du RND. Hier matin, lors de la première réunion de l’assemblée communale, les élus du PJ, du PAVD ainsi que celui du FLN ont refusé d’adopter l’ordre du jour, qui contenait des propositions du maire pour la formation du futur exécutif communal. Les élus de ces trois partis ont, ainsi, rejeté toutes les propositions du maire et le blocage a été officiellement notifié. La situation reste en suspens, surtout face au refus catégorique des élus de ces trois formations politiques. Du côté de la commune de Raouraoua, 4 élus du PRA et 3 du MEN ont rejeté les propositions du maire, d’obédience RND, élu avec une maigre majorité de 5 sièges sur 13. Le FLN, avec un seul siège, est le seul parti à avoir rejoint la majorité du RND, au niveau de cette assemblée. En effet, les 7 élus du PRA et du MEN ont rejeté, durant la matinée d’hier, l’ordre du jour proposé par le maire du RND et l’état de blocage a été aussi notifié. Lors de leurs interventions, les élus du MEN et du PRA ont conditionné leur adhésion au nouvel exécutif par une répartition «plus équitable» des postes de vice-présidence et des commissions. En attendant une sortie de crise pour ces deux communes, l’état de blocage demeure entier et l’adoption des budgets communaux et des programmes de développement, PCD 2018, est compromise.
Oussama K.

