«C’est un engagement national»

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«La démarche de rationalisation des dépenses publiques adoptée par le gouvernement est un engagement national. Tout un chacun doit s'adapter à ses exigences et soutenir les efforts visant à sa concrétisation».

C’est ce qu’a affirmé, jeudi à Alger le Premier ministre Ahmed Ouyahia dans une réponse à la question d’un membre du Conseil de la Nation, Abdelkader Moulkheloua, sur le gel des projets de développement au profit de la wilaya d’Aïn Témouchent, lue en son nom par le ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua. M. Ouyahia a indiqué que la baisse sensible des recettes de l’Etat due au recul des cours du pétrole «a amené les pouvoirs publics à prendre une série de mesures visant à réguler et maitriser les dépenses publiques. La politique de rationalisation des dépenses publiques était axée au départ sur le principe de plafonnement des dépenses d’équipement et le gel de certains projets publics qui ne constituent pas une priorité pour les citoyens». Et d’ajouter : «La décision de gel de certains projets de développement a été prise selon des critères objectifs en accordant la priorité au financement des projets publics prioritaires dont les travaux ont déjà démarrés au titre des dépenses prévues, en sus des projets qui connaissent un important taux d’avancement ou ceux finalisés. Il s’agit aussi des projets dont l’étude de faisabilité a été parachevée». Par ailleurs, au sujet des projets non encore lancés, M. Ouyahia a fait savoir que «les pouvoirs publics ont estimé nécessaire de les reclasser en vue de leur restructuration en fonction de la priorité et des besoins, en attendant l’amélioration de la situation économique et financière du pays». Selon lui, les pouvoirs publics ont adopté une démarche complémentaire «afin de rétablir l’équilibre des finances publiques du pays à moyen terme, basée sur l’option de non recours à la dette extérieure, l’augmentation des dépenses d’équipement de manière à parachever les projets lancés et ceux dont les coûts seront maitrisés et inscrits dans les secteurs de l’Education nationale, des ressources en eau et de la Santé».

Samira Saidj.

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