Des projets en stand-by

Partager

Ighil Ali compte parmi les communes les moins bien loties en matière d’infrastructures et d’équipements publics, particulièrement ceux destinés à la jeunesse. Afin de remédier à cette situation pénalisante pour la masse juvénile, des projets ont été ébauchés, au cours de ces dernières années, par les pouvoirs publics. Il a été notamment question de la réalisation d’un complexe sportif de proximité au village Mouka, à 20 kms du chef-lieu communal. Ainsi, une localisation de terrain, pour accueillir l’ouvrage, a été désignée, souligne-t-on. D’après un responsable de la municipalité, même le volet relatif à l’étude technique de ce projet a été ficelé et transmis aux services de la direction de la jeunesse et des sports. «Nous avons réalisé cette étude, en puisant dans nos maigres ressources. La DJS, qui nous a, pourtant, demandé de faire cette prestation, n’a pas encore donné suite à ce dossier», dit-on à l’APC. Ainsi donc, le sort de ce projet demeure toujours incertain. Tout comme celui relatif à la réalisation de trois auberges de jeunes, dont la construction est prévue à hauteur des villages Takorabt, El-Kelaâ et Mouka. Il est à signaler que, là aussi, des assiettes de terrain ont été dégagées dans l’optique de construire des infrastructures, mais depuis c’est le statu quo. Il est à souligner également qu’aucune perspective de relance de ces projets n’est encore à l’ordre du jour. La crise financière semble être passée par là étreignant le trésor public. L’espoir de la frange juvénile de voir l’inscription de ces projets s’est mué et on continuera, sans doute pour longtemps, à se nourrir de chimères.

N. M.

Partager