«On ne pouvait mieux espérer»

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Le MC Bouira, pensionnaire de la Régionale 2, avait bien débuté la saison, mais il n’a pas réussi à maintenir la même cadence des bons résultats, en ratant plusieurs sorties, y compris à domicile. L’équipe a terminé la première phase du championnat à la huitième place avec 20 points, six victoires, deux matches nuls et sept défaites. Contacté, l’entraîneur Tellal Ali se dit, néanmoins, satisfait du classement de son équipe.

La Dépêche de Kabylie : Quel bilan faites-vous de la phase aller ?

Tellal Ali : Sincèrement, je dirais qu’il tout juste acceptable côté résultats et bon si l’on se réfère aux moyens de l’équipe. On compte un groupe composé de jeunes joueurs, dont la majorité est à sa première année sénior. Des éléments très motivés qui cherchent à s’imposer dans l’équipe-type malgré le manque d’expérience. Malheureusement, les difficultés financières dont patauge le club depuis le début de la saison se font de plus en plus ressentir. Une situation qui se répercute directement sur le moral des joueurs.

Comment expliquez-vous le relâchement de l’équipe, notamment lors des deux rencontres perdues à domicile ?

C’est à cause de l’instabilité et du sempiternel problème des blessures des joueurs, notamment le meneur de jeu Nouicer, qui n’a pas joué depuis la rencontre face à l’ES Bir Ghbalou. Nous avons, certes, des joueurs d’expérience, à l’instar de Kacel, Yahiaoui, Nourine et Messedek, mais ils n’évoluent malheureusement pas en attaque. Vous imaginez, sur les 15 rencontres disputées, nous n’avons inscrit que 11 buts. C’est dérisoire ! Nous avons traversé un passage à vide et nous l’avons payé cash : deux défaites face à l’USM Béjaïa et l’US Soummam et un nul face à Zaâtra. Il nous reste beaucoup de travail, surtout au niveau de l’attaque. Par ailleurs, le problème du manque de moyens financiers impacte le rendement des joueurs. Aucun élément n’a perçu le moindre sou depuis le début de saison. Le président du CSA, Allache Omar, fait des pieds et des mains pour trouver les ressources nécessaires afin de maintenir en vie l’équipe, au moment où les joueurs commencent à gesticuler pour demander leurs indemnités et primes. Ce qui fait que la phase retour s’annonce plus que compliquée. La stabilité et la continuité de l’équipe dépendent désormais des autorités.

L’équipe, à l’instar des autres formations évoluant dans ce palier, profite d’une trêve d’une semaine. Avez-vous tracé un programme pour

la phase retour ?

Un week-end c’est peu. On ne peut pas faire grande chose, mais bon, nous avons accordé trois jours de repos aux joueurs. La reprise aura lieu mardi (ndlr mardi dernier), avec un programme ordinaire, soit des entraînements au niveau du stade Bourouba Saïd. On essayera d’axer nos efforts sur la ligne d’attaque. Mais avant cela, on s’attèlera au travail physique. Aussi, on programmera éventuellement une rencontre amicale, vendredi ou samedi (demain ou après-demain).

Comment appréhendez-vous la phase retour ?

À priori, notre objectif, c’est le maintien. On essayera de gérer match par match, tout en essayant de faire le plein à domicile. Je crois que c’est jouable. Mais avant tout, il faudrait que la situation financière de l’équipe s’améliore, car les joueurs ne peuvent rester éternellement patients.

M’hena A.

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