Les services vétérinaires rassurent

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Les services vétérinaires de la commune de Berbacha ont procédé, jeudi dernier, à l’abattage de quatre caprins appartenant à un éleveur habitant la localité d’Ait Sidi Ali, dans la commune de Barbacha, après avoir diagnostiqué les signes de la rage sur ces bêtes.

Selon Dr Mohamedi, vétérinaire auprès des services communaux de Barbacha, trois caprins de ce même cheptel ont été découverts morts des suites de la même épidémie après que ce troupeau de caprins eut été contaminé suite à l’intrusion d’un loup dans l’écurie d’élevage de fortune en septembre dernier, blessant ces chèvres. Le propriétaire de ce modeste cheptel, selon ses dires, n’a pas trouvé nécessaire de signaler cette attaque d’un animal sauvage aux services vétérinaires de sa commune en temps opportun. Le paysan n’a réagi qu’une fois la rage transmise certainement par ce loup, commença à décimer son troupeau donc trois mois après l’attaque. Une durée suffisante pour l’apparition clinique des signes de la rage. Cela donnera une perte totale de 7 caprins, d’où l’alerte donnée par les servies vétérinaires aux services sanitaires de l’EPSP d’El Kseur, qui ont procédé à leur tour à la vaccination des personnes ayant eu un contact direct avec ces animaux atteints. Il s’agit du propriétaire et de ses enfants, comme il a été question de séquestrer les troupeaux avoisinants à titre de prévention pour éviter toute propagation de cette épidémie mortelle. Le vétérinaire communal rassure cependant la population de cette localité que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour stopper toute contamination et éviter d’autres cas. Une compagne d’abattage de chiens et chats errants a en outre été lancée par les services communaux, car ces bêtes non vaccinées constituent un vecteur principal de propagation de la rage qui pourrait potentiellement contaminer l’Homme. L’on notifie surtout à travers cela l’insouciance de certains éleveurs «clandestins» qui ne voient pas la nécessité de faire vacciner leurs troupeaux, ou du moins de construire des écuries plus sécurisés à l’effet de protéger les bêtes de toute attaque d’animaux sauvages. Sinon, d’avoir le souci d’alerter les services concernés pour agir à temps. Il est aussi impératif que les gens soient conscients du risque de contamination ne serait-ce que par la salive d’un chat, chien ou autre animal apprivoisé non vacciné, et cela fait parti des conseils des vétérinaires et professionnels de la santé qui ne cessent d’appeler à la vigilance.

Nadir Touati

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