Dans les différentes grandes surfaces et les commerces d’alimentation générale, il a été constaté, ces derniers jours, une flambée des prix des légumes secs au grand dam des ménages qui se rabattent beaucoup plus sur ces produits de première nécessité.
Un tour dans ces points de vente (supérettes, épiceries et marchés) renseigne sur cet état de fait qui laisse les consommateurs ébahis. Cependant, de tous les légumes secs qui ont connu une hausse vertigineuse de leurs prix, il y a indubitablement les tarifs des pois chiches qui donnent plutôt le tournis aux familles.
«Pour ma part, cela fait un bon bout de temps depuis que j’ai carrément boycotté les pois chiches, car leurs prix sont inabordables. Vous imaginez des pois chiches à 400 DA le kg ? C’est de la pure folie ! Où allons-nous comme ça?», s’interroge une mère de famille rencontrée dans un supermarché d’Akbou.
«Les pois chiches sont devenus un produit de luxe, tellement leur prix ont atteint des seuils vertigineux», souligne-t-on. Ainsi, les tarifs de ce féculent vont de 300 DA à 400 DA la boîte de 800 g. Il est à souligner que ces prix tiennent compte de la «qualité» aussi. «Et en plus ce n’est même pas un kilogramme. Les féculents sont vendus dans des pochettes de 800 g, c’est aberrant!», se désole un chef de famille de Tazmalt.
Quant aux autres féculents, comme le riz, les lentilles, les haricots blancs et rouges, les fèves secs et les pois cassés, ils ont également vu leur prix prendre l’ascenseur, avec des tarifs plus ou moins abordables.
En tout cas, les faibles et moyennes bourses sont vraiment mises à rude épreuve avec ces augmentations qui ne sont aucunement dans leurs intérêts. Si l’on prend les prix des lentilles, ceux-ci caracolent entre 140 et 200 DA le paquet de 800 g. Les tarifs des haricots blancs sont aussi en hausse puisqu’ils oscillent entre 170 et 250 DA le paquet. Les haricots rouges sont inabordables avec 380 DA.
Le riz, pour sa part, n’est pas en reste puisque ses prix ont aussi prix la courbe ascendante avec des tarifs allant de 115 à 220 DA les 800 g. Les pois cassés valent entre 115 et 130 DA. «Franchement avec des tarifs pareils il n’y a pas de quoi pavoiser. Généralement, les familles algériennes consomment beaucoup de légumes secs, mais la hausse de leurs prix n’arrange sérieusement pas les choses», ajoute un autre chef de famille de Sidi-Aïch.
Syphax Y.
