Malgré les interventions périodiques effectuées par les services de la commune d’Aïn El Hammam, à cinquante kilomètres au Sud-est de Tizi-Ouzou, pour réparer les candélabres, il n’en demeure pas moins que des pannes de l’éclairage public, conséquences de la vétusté du réseau, surviennent sporadiquement.
La pluie, la neige et le vent particulièrement violent dans la région, en cette saison, mettent également à rude épreuve toutes les installations électriques. Il suffit d’une légère infiltration d’eau de pluie pour qu’une bonne partie de l’éclairage d’un quartier tombe en panne. Ce qui s’est produit lors des dernières chutes de neige où même les feux tricolores du Carrefour des horloges s’étaient brusquement arrêtés de fonctionner. Il est difficile aux quelques ouvriers de l’APC de faire face aux grosses réparations, nécessitant des moyens humains et matériels importants. C’est dans ce sens que des travaux viennent d’être confiés à une entreprise privée de travaux d’électricité. Des électriciens sont à pied d’œuvre, depuis quelques jours, au niveau du centre-ville de l’ex-Michelet. Sur le boulevard Colonel Amirouche, des ouvriers s’activent à fixer sur les murs des bâtiments «CNEP/APC », des supports avec lampadaires. Une opération plus aisée et moins onéreuse que de remplacer les poteaux actuels. Le réseau sera, selon nos sources, remplacé du monument à l’entrée de la ville jusqu’à la Place 17 Octobre. Ce qui donnera plus d’allant à cette partie de l’ex-Michelet la plus fréquentée, dont une partie est plongée dans l’obscurité, ces derniers temps. Quant à l’éclairage de la route dite «d’Alger» reliant le carrefour d’Aït Yahia à la sortie ouest (monument), nos sources informent qu’il sera aussi pris en charge incessamment, suite à son inscription par la direction de l’urbanisme et de la construction (DUC). Par ailleurs, pour améliorer l’éclairage des abords de la mairie, trois grands poteaux dont l’un sera muni d’une horloge sont en cours d’installation sur les lieux. Cette opération que la population, particulièrement les noctambules, ne manquera pas d’applaudir, soulagera ne serait-ce que temporairement le service de maintenance de la mairie qui est appelé souvent à intervenir pour des réparations aux quatre coins de la ville. Pour faire face à un réseau de plusieurs dizaines de kilomètres répartis en ville et dans les villages, les employés de l’APC doivent être à l’œuvre à tout instant, au risque de voir s’accumuler le travail. Ils se déplacent quotidiennement sur les lieux où des citoyens signalent des défaillances. Dotés d’un camion nacelle, les employés arrivent facilement à procéder à la maintenance du réseau de l’éclairage, comme le remplacement d’ampoules grillées ou carrément le changement de l’appareil. Dans les 22 villages que compte la commune, la difficulté réside dans l’exigüité des ruelles qui sont inaccessibles aux véhicules. Ce qui oblige l’électricien de service à se déplacer à pied, avec son matériel sur le dos. A.O.T