Traitement de plus de 1 000 affaires en 2017

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Le directeur du Centre de prévention et de lutte contre la criminalité informatique et la cybercriminalité (CPLCIC), le colonel Djamel Benredjem, a fait état de plus de 1 000 affaires liées à la cybercriminalité qui ont été traitées en 2017. Dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité, les services de la Gendarmerie nationale ont tracé un programme axé sur deux facteurs, «à savoir la sensibilisation et les mesures dissuasives», a affirmé le colonel Benredjem lors de son intervention sur les ondes de la chaîne I de la radio nationale. «On a enregistré plus de 1 000 affaires liées à la cybercriminalité en 2017», a-t-il déclaré, précisant que 100 affaires ont rapport avec des enfants et des adolescents. Ainsi, le colonel Benredjem a souligné l’importance de la sensibilisation et de la prévention pour protéger cette tranche des risques liés à l’utilisation de l’internet et les jeux électroniques. Il a fait état, dans ce sillage, de plusieurs initiatives qui ont été prises par la Gendarmerie nationale avec toutes les tranches de la société, notamment les enfants et leurs parents. Le directeur du CPLCIC a jugé que le contrôle parental dans la protection des enfants de la cybercriminalité est nécessaire. «Les parents et les autorités de sécurité font face à plusieurs défis, notamment la sensibilisation contre ce phénomène», a-t-il affirmé. Pour ce qui est du commerce électronique, le même responsable a expliqué que ses services ont traité environ 20 affaires, durant l’année écoulée, soulignant également que «les services de la Gendarmerie nationale sont prêts à faire face à ce genre de crimes, à travers la mise en place d’un bureau spécial». Par ailleurs, le directeur général de la Sûreté nationale, le Général major, Abdelghani Hamel, avait fait état d’un plan d’action complémentaire, visant à doter le personnel de la Sûreté de moyens technologiques innovants «pour lutter efficacement contre toute forme de cybercriminalité en vue de garantir un espace électronique sécurisé pour tous».

Samira Saïdj

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