Malgré les efforts de son P/APC pour la débloquer, l’APC d’Aïn El Hammam semble vivre un statu quo qui dure depuis les dernières élections ayant consacré le MPA avec une majorité relative. Plusieurs tentatives effectuées en direction de ses opposants n’ont jusqu’à présent pas reçu l’écho attendu. En effet, les élus du Front des Forces Socialistes (FFS), coalisés avec ceux du Rassemblement pour la démocratie (RCD) ne seraient pas satisfaits des propositions du maire. Leur demande en mettant la barre trop haut, selon nos sources, seraient également difficilement recevables. Des responsables des deux partis auraient même promis d’agir pour éviter le blocage, mais en vain. Pour le moment, l’APC fonctionne sans exécutif vu que celui qui a été proposé à deux reprises n’a pas reçu l’aval des membres de l’opposition qui avaient également refusé de voter le budget primitif. Ce qui entrave sérieusement le fonctionnement de la commune. Sans budget, la mairie aura des difficultés à faire face à de nombreuses obligations telles l’achèvement des chantiers en cours, l’approvisionnement des cantines en denrées alimentaires, les salaires de ses employés, etc. La situation qui lèse en premier lieu les électeurs qui ont élu 19 membres pour que la commune prenne son essor, n’évolue pas, faute de volonté. Ainsi, la population se demande ce qu’il adviendra de leur cadre de vie qu’ils espéraient meilleur grâce à leurs élus qui leur avaient promis monts et merveilles, lors de la campagne électorale. «Nous ne faisons pas de différence entre les dix neuf élus de la commune. Ce sont tous des enfants de la région qui ne peuvent que vouloir du bien à leurs concitoyens. Ils doivent ôter leurs casquettes politiques. L’essentiel est de répondre à nos attentes. Il ne peut pas y avoir plusieurs maires», disent l’ensemble des citoyens. Le P/APC, quant à lui, reste imperturbable. Il continue à veiller au bon fonctionnement de la mairie en se faisant seconder par les élus de sa formation omniprésent malgré la situation. L’opération de déneigement tant redoutée s’est finalement passée sans accroc. Les citoyens exaspérés espèrent une issue, estimant «qu’il est de l’intérêt de personne que les choses demeurent en l’état».
A.O.T.