La lutte n’est pas finie

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Si les interventions répétées des forces policières dans certaines villes à l’image du chef-lieu de la wilaya ont réussi à minimiser l’ampleur du commerce informel et de l’éradiquer par endroits, à travers d’autres localités la situation est totalement différente et les rues croulent toujours sous l’emprise des commerçants illicites qui activent en toute impunité, en accaparant chaque jour d’autres pans de trottoir et vont parfois jusqu’à bloquer la circulation sur la voie publique, sans être inquiétés le moins du monde.A Bouira en effet, plusieurs quartiers dont le Centre-ville précisément, ont été finalement débarrassés des commerces illicites qui se pratiquaient anarchiquement sur les trottoirs et les passages réservés aux piétons. Des fruits et légumes, aux jouets et effets vestimentaires jusqu’aux produits alimentaires facilement périssables, les adeptes du commerce informel ne ratent rien pour soutirer des sous aux passants.Mais à présent la situation s’est nettement améliorée, la cité respire mieux, retrouve de plus en plus son vrai visage et les passants peuvent désormais circuler à l’aise et sans risque de piétiner la marchandise qui traînait à même le sol. Cela dit, les commerçants de l’ex-Rue de France, continuent, eux, à crier haut et fort leur colère face aux groupuscules de personnes qui se forment chaque matin devant leurs devantures, pour s’adonner au commerce des téléphones mobiles et autres puces.Les détenteurs de magasins ont, à maintes reprises, soulevé ce problème qui ne manque pas de porter de forts préjudices à leur activité, mais jusqu’à l’heure actuelle, rien ne semble être décidé par les autorités compétentes pour mettre fin au fléau.Par ailleurs, aux 1100 Logements, quartier appelé communément Ecotec où naguère régnait à proximité d’un marché une confusion indescriptible animée par des pseudo-commerçants ayant élu domicile tout autour des magasins et des étals exerçant dans la légalité, la situation semble rentrer dans l’ordre à la grande satisfaction des riverains.Ces derniers temps, force est de remarquer que le calme que les habitants de cette cité croyaient perdu à jamais a fini par reprendre ses droits.Idem, le long des escaliers menant du Centre-ville vers la gare routière.Le passage est devenu spacieux après le départ forcé des marchands de informel qui squattaient sans scrupule les lieux.En somme, cette campagne qui est venue à point nommé mettre de l’ordre dans le chef-lieu de la wilaya mérite qu’elle touche également les autres localités où le commerce réglementaire, subit d’énormes préjudices au vu et au su des autorités.En matière de désordre causé par la vente anarchique des produits alimentaires sur la voie publique et particulièrement les fruits et légumes, la ville d’Ain Bessem est en passe de casser tous les défis.Aux alentours de l’ancienne mosquée, dans la soirée et durant le week-end, à plus forte raison quand les policiers se font rares, les chauffeurs de camionnettes pleines de fruits ou légumes stationnent parfois au beau milieu de la chaussée et bloquent ainsi la circulation pour écouler leurs marchandises.

Anis S.

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