La panoplie des transports publics vient de s’enrichir, à Béjaïa, avec l’apparition des taxis collectifs urbains ou “taxis par place”. Ils sont par groupes de 3 ou 4, aux endroits stratégiques de la cité, comme la porte Sarrazine, en fait pas loin de la résidence d’hôtes de la wilaya, faisant de la voix pour informer et attirer les usagers.Le paysage du transport urbain bédjaoui que se partagent minibus, fourgons et taxis ne joue pas son rôle, plus préoccupé par le chiffre d’affaires que par la qualité des services offerts à la clientèle. S’il y a à dire et à redire sur les bus qui n’en font qu’à leur guise, et ce toujours en porte-à-faux par rapport à la réglementation et aux bons usages, les taxis, pour ne pas être en reste, imposent souvent une tarification fantaisiste au client. Il leur arrive même de manière tout à fait arbitraire de refuser un client et de se mettre en bisbille avec lui.De là à franchir le pas et à affirmer que tous les problèmes de transport vont, comme par enchantement, disparaître du jour au lendemain, ce serait assurément aller vite en besogne. “Wait and see”, comme diraient nos amis d’Outre-manche !
M. R.
