Des parents d’élèves manifestent

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Hier, les parents d’élèves du collège Berkouk Yahia, de la station balnéaire d’Aokas, ont observé une journée de protestation, en procédant à la fermeture de l’établissement et en renvoyant les élèves chez eux. Ils disaient «dénoncer la mauvaise prise en charge de leurs enfants dans ledit collège». Contacté, le président de l’association des parents d’élèves a été clair à ce sujet : «Il y a un manque flagrant de personnel de service, à tel point que le deuxième service au niveau de la cantine se fait trop tardivement. Il y a aussi le problème de la cour qui n’est même pas bétonnée et l’entretien de l’établissement, en général, laisse beaucoup à désirer», dira-t-il. Notre interlocuteur expliquera que l’action de protestation a été décidée lors d’une assemblée des parents tenue récemment. Il nous apprendra par ailleurs qu’une rencontre les réunira, aujourd’hui, avec les responsables de l’académie, afin de trouver une solution dans les meilleurs délais. Il conclura en affirmant que «dans le cas où aucune issue n’est trouvée, une assemblée générale extraordinaire des parents sera tenue, pour décider des suites à donner à cette affaire». Le CEM Berkouk Yahia, plus connu sous l’appellation de CEM mixte, compte 500 élèves. Des parents d’élèves nous confieront que depuis que le directeur de l’établissement est parti en congé maladie, après avoir été victime d’un accident vasculaire, «l’établissement est géré par des intérimaires et un certain laisser-aller s’y est installé se répercutant sur le quotidien et la scolarité de nos enfants». Le président de l’APE fera d’ailleurs remarquer que «le manque de gardiens fait que n’importe qui peut entrer à l’intérieur du collège». Un état de fait qui a été soulevé par les travailleurs qui ont même fait un débrayage d’une heure, il y a trois semaines, «sans qu’aucune suite ne lui soit donnée par les responsables». Dans une correspondance adressée par le personnel, tant pédagogique que de service, au directeur de l’éducation de Béjaïa, «il a été fait part de ces revendications, mais en vain», nous dira-t-on encore.

A Gana.

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