Quelles perspectives pour la commune ?

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l Pas encore remise des évènements de 2001 qui ont pris ici l’image d’un véritable séisme, cette municipalité veut croire à un avenir qui s’apparente depuis longtemps à un mirage. Les contraintes sont hélas très nombreuses. “En guise de parc roulant, nous avons trouvé un amas d’épaves qu’il a été difficile de remettre en branle”, nous dit le premier vice-président. Le transport scolaire peine à couvrir toutes les localités et il a nécessité la mobilisation d’un camion bâché en plus des trois bus existants, souffrant de pannes récurrentes. Le siège de l’APC, malgré les efforts visibles en vue d’une restauration des conditions minimum de fonctionnement, présente encore un aspect pour le moins rébarbatif : portes défoncées, mobilier inexistant ou obsolète, lumière défaillante…Ces handicaps n’empêchent pourtant pas les responsables d’espérer, par le biais des programmes PCD et sectoriels, une relance économique et sociale de la municipalité. La bonne nouvelle vient de ce que 9 projets sur fonds PCD ont été accordés, portant sur des chapitres divers touchant aux conditions de vie des populations : opérations d’assainissement des eaux usées, bétonnage de ruelles dans les agglomérations villageoises, conduites d’AEP, murs de confortement de talus et gabionnages. La construction d’un foyer pour la jeunesse au village d’Aït Halli ainsi que le revêtement du tronçon menant de ce village vers Adeni font partie des projets retenus. L’ensemble de ces projets ont nécessité la mobilisation de plus de dix-neuf millions de dinars et les avis d’appel d’offres sont en cours de lancement. Il reste que la mère des batailles pour le staff actuellement en charge de la municipalité demeure l’effacement de la lourde dette de vingt-deux millions de dinars. Celle-ci a été accumulée, selon nos interlocuteurs, pendant la période courant de 2002 à 2005 et porte sur diverses charges d’équipements et de fonctionnement. La traînant tel un lourd boulet aux pieds, les responsables nous annoncent qu’une demande d’effacement a été transmise au ministère de l’Intérieur. Une issue favorable donnerait à l’APC les moyens de la relance tant souhaitée.

M. Amarouche

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