La commune de Feraoun a cumulé une dette de 38 millions de DA, représentant des factures d’électricité impayées à la SDE, a fait savoir un membre du staff communal. «Ce montant recouvre les dettes cumulées entre 2014 et 2017. Il n’est qu’une fraction représentant moins de la moitié du déficit total grevant le budget de fonctionnement de la collectivité», a-t-il révélé. Son statut de commune pauvre, ne respirant que par la grâce des subventions de l’Etat, place Feraoun dans une situation d’insolvabilité envers ses créanciers. Une subvention d’équilibre, apprend-on, lui est annuellement versée pour faire face aux dépenses de fonctionnement et boucler les exercices. «La dette de la commune va s’alourdir davantage dans les années à venir et, pour le moment, nous n’avons aucune solution dans nos cordes», alerte le responsable de l’APC, soulignant que seule l’intervention de l’État est à même de dénouer l’écheveau. Entre-temps, assure-t-on, l’exécutif communal compte agir, en mettant à profit la moindre niche de recette pouvant contribuer au rééquilibrage de la trésorerie. «La gestion du réseau AEP revient énormément chère à l’APC. En contrepartie, l’usager ne verse aucune redevance. A l’avenir, il va falloir le faire contribuer, en réglant sa consommation d’eau par un forfait», a-t-on annoncé. Une contribution qui participera à renflouer les caisses de la régie communale. Cette mesure incitera, pense-t-on, à plus de rationalité et de responsabilité dans la consommation.
N. M.