Un dépotoir dans l’anarchie

Partager

Le nouveau centre urbain situé sur la rive gauche de la RN26 à Azaghar, à l’entrée de la ville d’Akbou, ressemble bien à un chantier, où des monticules de gravats et débris de l’opération de construction ne sont toujours pas débarrassés.

Les trottoirs de ce petit centre urbain constitué, entre autres, des 150 cités, des 260 cités et autres en cours de réalisation, sont jalonnés de monticules de gravats qui gênent énormément les résidents, contraints à leur corps défendant de se rabattre sur la chaussée pour se déplacer. En sus de cela, des déchets jonchent certains endroits de cet ensemble de cités dont les logements sociaux ont été attribués il y a plus d’une année de cela.

Certaines ruelles ne sont toujours pas bitumées, se transformant en bourbiers à la tombée de la pluie, et pleines de poussière en temps sec.

Pour leur part, les espaces verts ne sont pas mieux lotis, puisqu’ils sont investis par les herbes sèches et les détritus. Les aires de jeux brillent par leur absence dans ces cités, où les enfants ne trouvent pas où jouer. Idem pour les adultes à qui « on n’a pas pensé » aussi puisque lesdites cités sont livrées sans aucun espace de détente, de bancs et d’espaces verts.

Sollicité pour avoir son avis, un résident affirmera: « Les cités ressemblent à d’éternels chantiers tant les gravats ne sont toujours pas débarrassés. Des sacs remplis des débris de construction jonchent les lieux depuis la livraison de cet ensemble d’immeubles. C’est vraiment regrettable » peste notre vis-à-vis. Il est déploré aussi l’état peu reluisant des bordures qui commencent à se détacher déjà à quelques endroits. Ce centre urbain jouxte, quant à lui, le nouveau centre pénitencier d’Akbou dont les travaux sont en voie de livraison.

S. Y.

Partager