Une future grande ville en mal de réseau routier

Partager

La localité de Tamda, relevant de la commune d’Ouaguenoun, est en passe de devenir une ville. Un pôle universitaire autour duquel se construisent des quartiers entiers avec une activité commerciale diverse en pleine prospérité constitue déjà ce que l’on peut appeler «une ville du savoir». Mais, hélas, ce développement rapide n’a pas été accompagné par des routes bien faites. Bien au contraire, depuis la naissance de ce petit ilot de citadinité au milieu de ces plaines rurales, les routes ont toujours été laissées dans un état de dégradation lamentable. L’avenue principale de la ville de Tamda est desservie par un chemin aux nids-de-poule et dos-d’âne insurmontables. L’usager ne parvient à s’en extirper qu’après une grande manœuvre qui le dissuade de revenir. La dégradation, malgré les améliorations conjoncturelles, se poursuit tout le long de cette route qui relie cette petite ville naissante au chef-lieu de wilaya et à Azazga. Les pistes et routes menant vers cette cité qui a tous les aspects nécessaires pour devenir grande sont également dans un état piteux. Pour rappel, la semaine passée, les villageois de Djebla, localité située à trois kilomètres de Tamda, ont organisé une grève générale pour alerter les autorités sur l’état de leur route. Abandonnée, celle-ci devient impraticable causant la diminution du trafic dans tous les sens. Un état qui s’est vite répercuté sur l’activité quotidienne des villageois. Tout une journée, les commerces étaient restés fermés et la route bloquée pour exprimer leur colère face à ce laisser-aller. Des promesses pour la réfection du bitume ont été faites par les élus de la commune d’Ouaguenoun. Considérant la ville de Tamda comme un pôle d’avenir, les routes mal faites sont déjà un obstacle à la construction de cette localité qui concentrera le développement de toute la région. Enfin, notons que Tamda commence déjà à prendre les allures d’une ville parce qu’elle devient de plus en plus un autre passage pour ceux qui traversent la wilaya pour se rendre à Béjaïa à l’est et Alger à l’ouest. Elle s’impose donc comme une alternative à la RN12.

Akli N.

Partager