La section de boxe anglaise du CSA/JS Frikat ne cesse de se distinguer. Cette fois-ci, ce sont les deux champions d’Algérie dans leur catégorie respective, Akli Louni et Abdenour Belabdi, qui ont été convoqués pour le stage de l’équipe nationale qui se tient du 20 au 30 mars à l’école olympique de Sétif. «Ils ont été retenus pour participer au stage, puis à la sélection dans les catégories des 52 kg et 54 kg. Ils sont âgés de quinze ans. Nous souhaitons qu’ils soient sélectionnés pour faire partie de l’équipe nationale», dira M. Essaid Berhoun, entraîneur et président du CSA/JS Frikat. Pour lui, l’introduction du noble art, à Frikat, a attiré de nombreux jeunes notamment la catégorie des cadets. «Depuis la création de notre section en 2011, nos athlètes ont participé à de nombreuses compétitions au niveau de la wilaya et au niveau national. À chaque occasion, nous avons eu de jeunes boxeurs en herbe qui se sont distingués. Actuellement, nous avons une trentaine de boxeurs. Notre objectif premier est bien sûr la formation car nous n’avons que des cadets», expliquera le président du CSA. Il précisera en outre que les conditions d’entraînement sont très difficiles. «Nous n’avons pas de salle. Notre section est abritée par la maison de jeunes du chef-lieu communal qui ne nous offre pas toutes les commodités. En dépit de tout cela, nous nous donnons à fond pour récupérer des dizaines de jeunes qui n’ont à rien à faire si ce n’est verser dans des vices aussi ravageurs que dévastateurs», soulignera le même interlocuteur. Comme d’autres représentants du mouvement sportif, M. Essaid Berhoun souhaite que l’APC bénéficie d’une salle omnisports afin de poursuivre cette mission. «Ce ne sont pas des jeunes qui manquent encore moins de jeunes talents mais c’est surtout la volonté de les prendre en charge. Trente-trois ans après la création de notre commune, les structures sportives n’ont pas suivi. C’est un appel que nous lançons à la nouvelle équipe à la tête de l’APC pour qu’elle daigne jeter un regard vers ce secteur», dira-t-il.
Amar Ouramdane
