Un problème qui perdure

Partager

L’assainissement dans la commune d’Ahnif, située à 40 km du chef-lieu de la wilaya de Bouira, demeure l’un des points noirs difficiles à remédier. Plusieurs localités relevant de cette municipalité sont confrontées à ce problème lequel ne fait que perdurer. Ainsi, de la localité de Tikremtadh jusqu’à Tikesraï en passant par Igher Oumeziav, Ighil Nath Ameur, Tameziavt et Bourlemal, entre autres, ce problème se pose toujours avec plus d’acuité. «J’habite le village d’Ighzer Oumeziav qui enregistre des insuffisances en matière d’assainissement. Par exemple, mon habitation n’est pas encore raccordée au réseau d’évacuation des eaux usées. J’ai procédé à mon corps défendant à l’aménagement d’une fosse septique en attendant un projet d’extension du réseau de l’assainissement pour être délivré de ce lancinant problème», résume un habitant d’Ighzer Oumeziav. Au siège de l’APC d’Ahnif, on ne cache pas la difficulté du sujet, car presque toutes les localités de la municipalité souffrent de ce problème. À cet effet, M. Khadiri Boualem, l’un des vice-présidents de l’APC, dira: «Effectivement, l’assainissement est un grand problème qui a vraiment besoin de temps et d’argent. Nous avons lancé des projets d’extension et d’installation, c’est selon le cas, de réseaux d’assainissement dans plusieurs villages comme Ighzer Oumeziav, Tikremtadh, Bourlemal. Mais cela va prendre du temps. Nous avons consommé, les années précédentes, en moyenne deux milliards de centimes pour le volet assainissement sans pour autant régler le problème. Actuellement, les projets lancés dans ce volet précis ont atteint en moyenne un taux de 50% dans tous les villages», précise notre interlocuteur. Devant cette situation de déficit en assainissement dans la commune d’Ahnif, il y a aussi ce défi difficile à relever qui a trait à l’extension urbaine effrénée que connaît la commune. Si bien qu’il est loisible d’affirmer que les PCD vont en bonne partie vers l’assainissement qui, aussi, est un volet primordial dans la vie quotidienne des administrés, en ce sens que leur santé dépend de ce point crucial, car des eaux usées qui se déversent dans la nature constituent un réel danger pour la santé publique, étant donné qu’elles (les eaux usées) peuvent contaminer les puits, la nappe phréatique, les cultures, les animaux d’élevage, en sus de la multiplication des bestioles et autres rongeurs néfastes à la santé de la population.

Y. Samir

Partager