Baisse sensible au 4e trimestre

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L’activité commerciale a enregistré une baisse, notamment chez les grossistes de certains produits, au quatrième trimestre de l’année précédente, a rapporté hier l’Office national des statistiques. «Pour les grossistes, l’activité commerciale avait connu une baisse au dernier trimestre de 2017, notamment ceux activant dans le commerce de l’agro-alimentaire, de la droguerie-quincaillerie-appareils électroménagers-parfumerie (DQAEMP)», a relevé l’enquête-sondage d’opinion menée par l’ONS auprès de commerçants sur la situation et les perspectives dans le commerce. Mais l’activité commerciale s’est stabilisée, selon l’opinion des commerçants-détaillants des combustibles et lubrifiants et des machines et matériel d’équipement. «Près de 75% des grossistes se plaignent de la lenteur des formalités d’acquisition de marchandises et plus de 33% se plaignent des délais d’approvisionnement qui sont, selon eux, longs», a encore observé l’ONS. Ce dernier, a ajouté que près de 42% de grossistes et 25% de détaillants interrogés relèvent avoir enregistré des ruptures de stocks de produits, dont essentiellement ceux de l’agro-alimentaires, des DQAEMP et ceux de la matière première et demi-produits. En ce qui concerne les prix d’acquisition des produits, ils ont été jugés «plus élevés, selon plus de 41% de grossistes et près de 25% des détaillants» notamment ceux de l’agro-alimentaire, des combustibles et des lubrifiants, de la matière première et demi-produits. En revanche, d’autres commerçants ont jugé ces prix «stables». De la demande en produit, l’ONS a fait savoir que celle-ci a continué à baisser, durant la même période, précisant que cette baisse concerne beaucoup plus les industries agro-alimentaires, les DQAEMP et les machines et matériel d’équipement. Par ailleurs, selon l’enquête de l’ONS, 67% de grossistes et près de 61% de détaillants ont eu recours à des crédits bancaires. Plus de 74% des grossistes et plus de 93% des détaillants concernés n’ont pas eu de difficultés à contracter ces crédits. Les mêmes services ont tenu à souligner que plus de 18% des grossistes et plus de la moitié des détaillants, notamment ceux des machines et matériel d’équipement ont jugé «bon» l’état de la trésorerie.

Samira Saïdj

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